Un projet de loi proposant que l’homosexualité soit interdite en Irak a été soumis à son parlement.
Il a été présenté par Mortada Al-Saadi, le chef adjoint de la commission des affaires juridiques du parlement fédéral de Bagdad, qui l’a officiellement soumis au président du parlement irakien.
Livrée le 3 juillet, la lettre d’Al-Saadi demande que le projet de loi soit inclus dans le prochain agenda législatif, qui est actuellement prévu pour septembre.
L’introduction du projet de loi fait suite à l’annonce par Muqtada al-Sadr, le chef du mouvement nationaliste sadriste, de son intention de rallier le soutien à l’interdiction de l’homosexualité des citoyens irakiens, a rapporté l’agence de presse indépendante Basnews basée à Erbil.
Il a également appelé les établissements d’enseignement à faire connaître ses efforts pour mettre en œuvre une telle interdiction.
L’Irak n’interdit pas actuellement explicitement les activités homosexuelles, bien que certains éléments du Code pénal de 1969 soient utilisés pour criminaliser les membres de la communauté LGBTQ+.
Les personnes LGBTQ+ ne bénéficient d’aucune protection juridique contre la discrimination en Irak et, à la suite de l’occupation britannique du pays, des lois strictes sur la sodomie ont été mises en place, qui sont restées après l’accession à l’indépendance.
Des organisations existent pour aider les membres de la communauté dans le pays en sensibilisant aux identités LGBTQ+ et en fournissant un soutien direct lorsque cela est possible.
Iraqueer est l’un des plus importants en Irak et aide à fournir une éducation et un plaidoyer tout en sensibilisant le monde à ce que c’est que d’être LGBTQ+ là-bas.