Vouloir économiser sur le parking peut sembler rusé… Jusqu’à ce que l’on retrouve sa voiture sous une avalanche de contraventions et le portefeuille allégé de plus de mille euros. Voici comment une « astuce » de vacancier près de l’aéroport de Bergame s’est métamorphosée en piège coûteux, et ce qu’il faut retenir pour éviter le même sort (spoiler : il vaut mieux lire les panneaux !).
Le plan « malin » : du centre commercial à la montagne de PV
À première vue, l’idée avait de quoi séduire : notre conducteur a préféré laisser sa berline non pas sur le parking officiel de l’aéroport, mais sur celui d’un grand centre commercial voisin, l’Oriocenter. Beaucoup de passage, de la vie, de la sécurité en apparence, et surtout… zéro euro à débourser, pensait-il. Mais derrière ce choix estival, c’est la loi de l’effet cumulatif qui allait s’appliquer, implacablement, chaque jour de son absence.
Au fil des semaines, la poussière s’est déposée sur la carrosserie, et, clin d’œil ironique, un « BUON RIENTRO » est venu orner le capot. Mais le vrai choc, c’était la collection de PV empilés sur le pare-brise… Car non, la zone n’était pas « libre d’accès » au long cours. Une vidéo de cette scène absurde a fait le tour des réseaux et de la presse locale, renommant l’économie de départ en sacré surcoût au retour, sans parade possible.
Un calcul à mille euros… pour éviter cent vingt
Chaque nuit passée sur ce parking soi-disant tranquille déclenchait une nouvelle sanction, variant de 30 à 40 euros la nuit. Individuellement, rien d’absolument catastrophique ; mais sur un mois, les PV dépassent vite mille euros ! Résultat humiliant pour les économies espérées – et qui fait pâlir face au prix d’un parc officiel. Comment ça ?
- Un parking longue durée extérieur près de l’aéroport : environ 4 euros par jour dès une semaine.
- En espace couvert : autour de 10 euros la nuit.
- Soit, pour 30 jours, de 120 à 300 euros, bien loin du millier d’euros de PV cumulés.
Moralité : l’astuce « parking sauvage » coûte beaucoup plus cher que la solution encadrée !
Sauvagerie estivale et sanctions programmées
Chaque été, la même scène se répète autour de Bergame : de nombreux automobilistes espèrent tromper le système, croyant à une tolérance implicite dans ces zones animées. Pourtant, les aires clients ferment la nuit, les rondes se multiplient et la loi fonctionne ainsi :
- Une verbalisation est possible toutes les 24h.
- Sans ticket ou autorisation, votre véhicule « dormant » devient la cible favorite des agents.
- Résultat : empilement de PV chaque jour, jusqu’au retour (souvent brutal) du propriétaire.
Pourquoi tant d’erreurs ? On surestime la souplesse du lieu, sous-estime la récurrence des contrôles ou… on ne prend pas la peine de lire les panneaux. Une lecture rapide aurait pourtant évité la note salée.
Conseils pour voyager sans stress (ni PV)
Heureusement, il existe bien des solutions pour ne pas ruiner ses vacances avant même d’avoir pris l’avion :
- Réservation en ligne : elle fixe un tarif, précise les conditions et permet de choisir la sécurité (éclairage, vidéosurveillance, agents…).
- Comparer les offres longue durée : certains parkings extérieurs sont imbattables au mois ; les couverts rassureront les propriétaires de beaux véhicules.
- Alternatives futées : hôtel « sleep and fly » (nuit+parking inclus), covoiturage, bus express ou VTC partagé. De quoi alléger la facture et le stress.
- Repérer une vraie zone clients : présence de barrières, durée limite, fermeture nocturne, mentions « nuit interdite »… Un simple achat ne justifiera jamais un mois d’absence !
- Préparer son dossier : conserver justificatifs, reçus, photos et plans en cas de départ prolongé.
Peut-on contester une rafale de PV ? C’est rare et pas souvent couronné de succès. La règle des 24h s’applique : il faut donc prouver une erreur manifeste. Autant dire qu’il vaut mieux anticiper que subir.
En résumé : le vrai danger n’est pas le prix affiché mais l’addition qui grossit chaque jour. Quelques minutes pour planifier et réserver évitent des centaines d’euros de déconvenues. La prochaine fois que la solution “économique” vous fait de l’œil, souvenez-vous du dicton : mieux vaut payer un peu que beaucoup… pour rien !
