L’ancien président Donald Trump a déclaré au Wyoming que les enseignants ne devraient pas « enseigner aux transgenres ». Chet étrange/Getty Images)
L’ancien président américain Donald Trump – qui n’a manifestement rien de mieux à faire – a de nouveau attaqué des personnes trans lors d’un rassemblement haineux.
Au cours d’un discours de 90 minutes au Ford Wyoming Center à Casper, Wyoming, Trump a lu le scénario habituel de Trump : attaquer la théorie critique de la race, l’attaque du 6 janvier et ses, euh, ses cheveux clairsemés.
Trump n’a pas réussi à emballer complètement la salle alors qu’il parlait en faveur de l’espoir républicain du Congrès Harriet Hageman, qui se bat pour renverser la représentante Liz Cheney.
Mais en s’intéressant aux droits des trans – encore une fois – il a déclaré à une foule de partisans de « Trump 2024 » samedi (28 mai) que les enseignants ne devraient pas être autorisés à « enseigner aux transgenres ».
« Nous défendrons les droits des parents », a-t-il déclaré, lançant un peu plus de viande rouge pour la foule MAGA. «Aucun enseignant ne devrait jamais être autorisé à enseigner le transgenre à nos enfants sans le consentement parental. Peux-tu imaginer?
La foule a applaudi pendant plus de 10 secondes. Et ce malgré le nombre de personnes qui auraient pu entendre cette ligne auparavant – Trump a passé une grande partie de son temps libre après la présidence à parler des personnes trans et des éducateurs enseignant les «théories de genre d’extrême gauche».
La remarque bizarre, faite à un moment où des dizaines de législatures d’État annulent de manière agressive les droits des trans sans véritable raison autre que la haine, a fait froncer les sourcils sur Twitter.
Qu’est-ce que je rate…
Comment enseigner le transgenre à un enfant ?
En déduit-il que la reconnaissance de l’existence du transgenre en est une promotion ?
Peu importe tant que ça fait peur aux gens 😱— Chevron 🇺🇦🌈🌊#Résister #BLM (@lachevron) 28 mai 2022
Transgenre était ma classe préférée au lycée.
– Heather Watson (@heatherbear99) 28 mai 2022
Comment enseignez-vous les transgenres
— Sandi Bachom (@sandibahom) 29 mai 2022
J’ai passé AP Transgender ma dernière année et j’ai obtenu un 4 au test, donc je n’ai pas eu à le reprendre à l’université. https://t.co/A00qu5twIc
– nick (@thekerker) 29 mai 2022
Ce qu’il a dit ici est vraiment horrible. Je suis content qu’il ne soit plus notre président; son influence sur la politique américaine, en particulier ce qu’il a dit ici, a toujours un impact sur ma communauté, et nous nous battrons pour que son influence disparaisse complètement. https://t.co/QZQhIUOO16
— Ember NOT Amber !🏳️⚧️🏳️🌈 Je suis bi (elle/ils) (@Emberthecoolest) 29 mai 2022
Le Wyoming fait partie des dizaines d’États qui se sont attaqués aux droits des trans ces dernières années. Le dossier 51 du Sénat, une motion présentée par des sénateurs en février, aurait interdit aux athlètes trans de participer à des sports féminins.
Les responsables des écoles publiques ont signalé leur soutien au dossier du Sénat 51, décrivant le fait d’être trans comme un « phénomène social à propagation rapide » et une « contagion sociale ». Les militants anti-trans et même certains journalistes ont depuis longtemps répandu cette idée – de vrais experts disent qu’il n’y a aucune preuve à l’appui.
Le projet de loi, connu sous le nom de « Loi sur l’équité dans le sport féminin », a été adopté par le Sénat mais n’a pas réussi à passer par la Chambre des représentants en mars. Les parrains du Sénat ont cependant promis de relancer le projet de loi.
La présidence de Trump a été l’une des coups répétés contre les transaméricains. De leurs soins de santé à leur droit de servir dans l’armée, Trump a tellement déchiré les personnes trans qu’il a causé une «détresse mentale extrême» pour les personnes LGBTQ +, ont découvert des chercheurs.
« Est-ce que quelqu’un veut que je me présente à nouveau ? » Trump a demandé aux spectateurs samedi. La foule a explosé en acclamations.
«C’est l’année où nous allons reprendre la Chambre, nous allons reprendre le Sénat et nous allons reprendre l’Amérique.
« Et en 2024, nous allons reprendre notre grande et belle Maison Blanche. »