De nouvelles recherches ont révélé que plus d’un tiers des étudiants et diplômés s’identifient comme LGBTQ+, mais beaucoup sont réticents à travailler dans un endroit où ils ne peuvent pas être eux-mêmes authentiques.
L’étude, menée par la plateforme d’emploi LGBTQ+ myGwork, a révélé que les jeunes demandeurs d’emploi queer d’aujourd’hui souhaitent travailler dans des environnements ouverts et tolérants.
L’enquête menée auprès de plus de 2 000 étudiants et jeunes diplômés dans le monde a montré que la génération Z est rapidement en train de devenir la génération la plus queer parmi les cohortes professionnelles. La recherche a montré que 36 pour cent des personnes interrogées sont LGBTQ+, dont neuf pour cent s’identifient comme bisexuelles, neuf pour cent comme gays, cinq pour cent comme queer et trois pour cent comme lesbiennes.
Ceux qui se sont identifiés comme asexuels, pansexuels, queer et Genderqueer représentent collectivement 13 % des étudiants et diplômés LGBTQ+, ce qui semblerait refléter une reconnaissance et une acceptation croissantes des diverses identités sexuelles.
L’enquête a également montré que 75 pour cent des personnes interrogées ont exprimé leur réticence à rejoindre des organisations dans lesquelles ils ne pouvaient pas être eux-mêmes authentiques, craignant d’être victimes de discrimination, d’être confrontés à des préjugés et de se voir offrir des opportunités limitées de formation ou de développement requis pour progresser.
Les diplômés LGBTQ+ veulent se voir occuper des postes de direction
La recherche a souligné l’importance de voir des modèles LGBTQ+ visibles dans les postes de direction. Dans les entreprises sans leadership LGBTQ+ visible, il est peu probable que de nombreux jeunes professionnels LGBTQ+ croient pouvoir progresser. Ce manque de visibilité a conduit en moyenne huit répondants sur dix à déclarer que leur identité sexuelle et de genre rendrait plus difficile pour eux l’accès à des postes de direction.
De plus, un Une écrasante majorité de 80 pour cent des étudiants et diplômés LGBTQ+ ont déclaré que le fait de voir des modèles LGBTQ+ visibles à des postes de direction influencerait leur décision d’accepter une offre d’emploi faite par un employeur potentiel.
Les étudiants LGBTQ+ et les diplômés de couleur attachent une importance légèrement plus élevée à la présence de modèles et d’alliés LGBTQ+ visibles dans des rôles de leadership par rapport à leurs pairs blancs, selon les données collectées.
Le rapport révèle que la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre reste courante sur le lieu de travail et dans les universités/écoles de commerce.
Trente-six pour cent des étudiants/diplômés LGBTQ+ ont personnellement été victimes de discrimination telle que l’homophobie, la biphobie et la transphobie sur leur lieu de travail ou d’études. Près de la moitié de tous les étudiants/diplômés LGBTQ+ interrogés ont déclaré avoir été témoins de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sur leur lieu d’études ou de travail, contre 32 % des étudiants et diplômés non LGBTQ+.
Parallèlement, 52 % des étudiants et diplômés LGBTQ+ issus de groupes ethniques et raciaux marginalisés ont déclaré avoir été témoins de davantage de discrimination fondée à la fois sur leur orientation sexuelle et leur identité de genre. Les étudiants/diplômés LGBTQ+ et de couleur étaient plus susceptibles d’avoir eux-mêmes été victimes de discrimination, soit 40 % contre 30 % pour les étudiants/diplômés LGBTQ+ blancs.
Les étudiants et diplômés LGBTQ+ valorisent l’alliance
L’étude souligne également l’importance d’un partenariat actif avec les entreprises, puisque 80 % des étudiants et diplômés LGBTQ+ indiquent une réticence à rejoindre des entreprises qui ont réduit leur soutien à la communauté LGBTQ+.
Actuellement, très peu d’étudiants et de diplômés dans le monde pensent que les organisations prennent suffisamment de mesures proactives pour parvenir à une inclusion totale. Les chiffres sont bien inférieurs pour les étudiants LGBTQ+, à 5 % contre 14 % pour les étudiants et diplômés cis-het.
Commentant l’étude, les co-fondateurs de myGwork, Adrien et Pierre Gaubert, ont déclaré : « Nos dernières recherches vont au-delà de la mise en avant des secteurs perçus comme plus favorables aux LGBTQ+ par les jeunes demandeurs d’emploi. Il donne un aperçu des critères que les étudiants LGBTQ+ et les jeunes diplômés recherchent chez les employeurs inclusifs et des avantages essentiels nécessaires pour les attirer et les retenir.