Un homme identifié par les détectives sur les réseaux sociaux comme étant le policier Rick Fitzgerald participant à un événement Proud Boys. (Facebook)
Un policier de Fresno, en Californie, a été mis en congé administratif payé après avoir été photographié lors d’une manifestation des Proud Boys dimanche 14 mars.
Rick Fitzgerald aurait assisté à la manifestation organisée par le groupe nationaliste d’extrême droite qui a longtemps négocié la violence politique et fait partie des partisans les plus décibels de Donald Trump.
On pensait que Fitzgerald avait été espionné parmi la foule qui s’entassait dans le Tower District dans le cadre de la campagne « Save the Tower Theatre » d’une semaine.
Mais plutôt que de chercher à émousser la vente du cinéma historique, les Proud Boys se sont ralliés pour soutenir sa vente à une congrégation chrétienne prétendument anti-LGBT +, l’Adventure Community Church.
Les utilisateurs de Twitter ont identifié l’officier qui est apparu dans une diffusion en direct YouTube supprimée depuis de la manifestation par l’ancien membre de Proud Boys, Eddie Block.
Eddie est sorti avec un groupe appelé « Sons of 76 ». Eddie a appelé cet homme « Rick » et a laissé entendre qu’il était un flic. En novembre, un homme avec des tatouages assortis était à Sacramento avec un équipement Proud Boy. Il avait également des étiquettes de nom « Sheepdog » lors de cet événement. pic.twitter.com/PnmHSlaq4I
– Borwin (@ Borwin10) 14 mars 2021
Block, dont le domicile a été perquisitionné par les forces de renseignement nationales dans le cadre des émeutes du Capitole, peut être entendu appeler Fitzgerald. Il, selon un Utilisateur de Twitter qui a vu les images, l’appelait «Rick» et «laissait entendre qu’il était flic».
Les détectives des médias sociaux ont également lié Fitzgerald à une autre manifestation organisée par les Proud Boys, considérés comme une organisation terroriste suprémaciste blanche au Canada.
Les utilisateurs ont affirmé que Fitzgerald pouvait être vu lors d’un rassemblement «Stop the Steal» en novembre 2020 à Sacramento.
Un homme que les utilisateurs prétendent être Fitzgerald peut être vu sur une photo de l’événement publiée sur Facebook portant les kilts en tartan noir et jaune du groupe, qui ont été conçus par une ligne de vêtements queer.
Selon L’abeille de Fresno, Fitzgerald se présente sur ses réseaux sociaux comme le président de «Sons of ’76», une «fraternité patriotique locale».
Le chef de la police, le syndicat et les responsables de la ville répondent aux allégations « troublantes » contre le flic des Proud Boys
Des hauts responsables du département de police de Fresno ont depuis annoncé avoir ouvert une enquête sur les allégations contre Fitzgerald.
Dans une déclaration à L’abeille de Fresno Dans le journal, le chef de la police Paco Balderrama a déclaré: «Bien qu’à ce stade, ce ne soient que des allégations et que l’affaire fasse l’objet d’une enquête approfondie, il est important de maintenir l’intégrité et la légitimité de notre service de police.
«Toute allégation d’actes indignes d’un policier ou d’affiliation à un présumé criminel ou à un groupe haineux fera toujours l’objet d’une enquête et sera traitée.
«Des services de police équitables et impartiaux sont extrêmement importants dans notre société. Il n’y a pas de place dans nos rangs de police pour des opinions biaisées, racistes ou antisémites.
Balderrama n’a pas nommé Fitzergald par son nom – le California Peace Officer Bill of Rights interdit à la police de nommer l’agent.
Alors que le maire de la ville, Jerry Dyer, a déclaré dans un commenter a partagé sur les réseaux sociaux lundi (15 mars): «En tant que maire de cette ville, je ne tolérerai aucun employé de la ville de Fresno appartenant à des organisations qui promeuvent des opinions sur la suprématie, le racisme ou la conduite criminelle.»
Une colère similaire a été lancée par l’Association des officiers de police de Fresno, le principal syndicat de police de la ville, qui a qualifié les rapports de «troublants et sont sans aucun doute très préoccupants pour le service de police, le FPOA et la communauté dans son ensemble».
«Le FPOA soutient pleinement le chef dans sa décision d’ouvrir une enquête approfondie et objective sur cette affaire», a écrit le président du FPOA Brandon Wiemiller dans le communiqué.
«L’enquête doit être basée sur des faits et des preuves, exempts d’influences politiques, dans le but de découvrir la validité des allégations en question.»