Quand les urgences hospitalières deviennent le théâtre d’un traitement inattendu digne d’un scénario de film : une patiente américaine retrouve la santé en à peine 24 heures… grâce au Coca-Cola ! Non, ce n’est pas une publicité déguisée, mais bien un cas médical qui a sidéré les médecins et prouvé, une fois de plus, que la médecine réserve parfois des surprises dignes des plus grandes séries télé.
Un passage par les urgences qui vire au mystère médical
Tout commence récemment aux États-Unis, où l’histoire d’une femme de 63 ans embrase la chronique médicale. Elle se présente, souffrante, aux urgences du prestigieux hôpital Brigham and Women’s de Boston. Son cortège de symptômes est loin d’être réjouissant : fortes nausées, vomissements persistants, douleurs à l’estomac. La patiente raconte également qu’elle supporte depuis plusieurs mois des vomissements non sanglants et une sensation de brûlure partant du haut de l’abdomen et irradie jusqu’au dos. On comprend vite que ce n’est pas une simple histoire de digestion difficile après un repas copieux.
Son dossier médical est à l’avenant :
- Diabète de type 2
- Insuffisance rénale chronique (stade 2)
- Reflux gastro-œsophagien (RGO)
Pourtant, les douleurs du moment ne collent pas tout à fait à ses antécédents. Les médecins, perplexes, optent pour la totale : analyses, imagerie médicale et scanner abdominal.
Un diagnostic de « bézoard gastrique » : la masse qui dérange
Après examens, le verdict tombe : dilatation des voies biliaires et estomac gonflé, plus rempli qu’un panier de fruits en été… sauf qu’ici, il s’agit d’une masse semi-solide. Les médecins identifient la source du problème : un « bézoard gastrique », terme poétique pour désigner une boule de matières non digérées venant souvent de fruits ou de légumes. Voilà un diagnostic rare (moins de 0,5 % des examens œsophagogastroduodénoscopiques en repèrent selon le World Journal of Gastrointestinal Endoscopy), mais pas anodin. Car dans le menu, outre la gêne, figurent parfois des complications bien plus graves.
Coca-Cola à la rescousse : mythe ou miracle ?
À ce stade, plusieurs options s’offrent à la médecine moderne :
- L’ablation chirurgicale (un classique du genre, mais personne n’apprécie trop l’idée d’un bistouri, sauf peut-être les bistouris eux-mêmes).
- L’intervention endoscopique, qui vient fragmenter la masse en morceaux plus faciles à digérer (littéralement).
- Ou… l’ingestion de Coca-Cola !
On imagine le scepticisme : plus qu’un simple remède de grand-mère contre la digestion un peu paresseuse (d’ailleurs officiellement contesté en cas de ballonnements légers d’après le site Self), le Coca-Cola possède, selon une étude publiée en 2024 dans la revue World Journal of Gastrointestinal Endoscopy, de réelles « propriétés acides » grâce à la présence d’acide carbonique et phosphorique, capables de dissoudre les fibres coriaces des phytobézoards. Voilà donc la boisson mondialement connue réhabilitée… du moins pour les cas extrêmes !
Les médecins décident donc de prescrire 3 000 millilitres de Coca-Cola (soit un marathon de 8,5 canettes en 12 heures). Face à cette prescription digne d’un challenge étudiant, la patiente avoue humblement ne pas être fan de sodas. On coupe la poire (ou la bouteille) en deux : 1 500 ml suffiront.
Guérison express et enseignements : quand la science trinque au cola
Moins de 24 heures après cette cure gazeuse, la patiente signale une amélioration nette. Les nausées s’envolent, la gêne abdominale disparaît comme par magie – ou plutôt, par réaction chimique. Un nouvel examen endoscopique confirme : le bézoard a disparu. Les médecins avancent que ce dernier pourrait avoir été provoqué par la prise détournée de sémaglutide (médicament à base de GLP-1), utilisé pour la perte de poids.
Face aux cas médicaux atypiques, la médecine sait parfois sortir des sentiers battus… et des bulles inattendues. On retiendra de cette histoire que, si le Coca-Cola n’est pas la panacée universelle pour nos ventres capricieux, il peut, dans des mains expertes et des cas bien précis, devenir l’allié insolite d’un traitement-choc.
Morale de l’histoire : inutile de vous ruer sur le rayon sodas en cas de maux d’estomac ! Gardez cette anecdote pour briller en soirée… ou en salle d’attente.
