Avouez-le : vous êtes déjà monté dans un avion en jetant un petit coup d’œil d’envie aux fauteuils spacieux devant le rideau, là où les bulles de champagne coulent parfois plus vite que l’avion… Oui, le rêve du surclassement flotte dans toutes les têtes, mais savez-vous vraiment comment vous donner toutes les chances de voir ce rêve se réaliser ? Attention, car même une promotion peut parfois vous filer sous le nez. Alors, pourquoi donc votre siège de première, promis au confort ultime, pourrait-il être déjà occupé par quelqu’un d’autre ? Suivez le guide, sans turbulence.
Le surclassement : un privilège aussi rare qu’apprécié
En embarquant, impossible de ne pas s’imaginer installé devant, là où l’espace ne manque pas et où le personnel de bord vous traite avec une attention irréprochable. Le surclassement en Premium, Business ou Première reste pour beaucoup un fantasme. Et pour cause : ces classes, bien plus onéreuses que l’Economy, font qu’elles ne sont pas toujours pleines. Les compagnies, désireuses d’occuper chaque siège, proposent alors parfois la chance d’y accéder à prix bradé. Mais voilà : qui dit place rare, dit compétition féroce.
- Les offres promotionnelles pour surclassement vous seront envoyées par mail, parfois jusqu’à une heure avant le décollage.
- Il faut donc être ultra réactif : premier arrivé, premier servi !
- En moyenne, comptez 200 euros pour un surclassement sur un long-courrier (ce qui reste une « bonne affaire » face au tarif d’origine).
- Petit plus : les abonnés aux programmes de fidélité de la compagnie sont mieux placés, d’autant que ces offres peuvent se régler en miles.
Quand tenter sa chance ? Choisir le bon timing
Si vous visez la classe affaires (Business), sachez qu’elle séduit surtout les pros en déplacement, en quête de récupération entre deux réunions éloignées. Et ces voyageurs privilégiés sont généralement… au bureau en semaine.
- Les week-ends sont donc plus propices pour trouver des sièges vacants dans les classes supérieures.
- Autre astuce de connaisseur : privilégiez le milieu de journée, en plein cœur des heures de travail, pour des opportunités accrues.
Cela dit, même en jouant sur le timing, rien n’est jamais garanti. Le surclassement repose souvent sur la conjonction de plusieurs petits coups de chance.
Piston, politesse : des voies (presque) secrètes vers le paradis aérien
Contrairement à une rumeur tenace, l’ordre d’enregistrement (premier ou dernier) n’a, dans 99 % des cas, aucun effet sur vos chances d’améliorer votre sort à bord. Les sièges de rêve sont attribués bien en amont du vol.
Par contre, le piston (oui, ce mythique ami ou cousin qui bosse dans la compagnie aérienne) fait parfois des miracles. L’appui d’un proche vous donne bien plus qu’une étoile dans le ciel, et transmettre une lettre au chef de cabine ou au pilote peut, si des places sont libres, ouvrir gratuitement les portes de la classe supérieure. Comme quoi, la solidarité ne s’arrête pas au tarmac !
Quand la gentillesse a des ailes…
Vous pensez que le charme et la sympathie, ça ne marche qu’au sol ? Détrompez-vous ! Se montrer aimable auprès du personnel de bord peut réellement faire la différence. Une hôtesse ou un steward emballé par votre humour, votre douceur, ou touché par les circonstances de votre voyage (deuil, anniversaire de mariage, enterrement de vie de jeune fille…) pourrait bien vous réserver une belle surprise. Et si vous êtes blessé, enceinte ou en situation de handicap, s’ouvrir avec simplicité au personnel peut aussi vous offrir un peu plus de confort.
Les clefs ? Authenticité, spontanéité, et éviter d’en faire cinquante caisses. Jouer la comédie, c’est pour les films, pas pour les avions.
En conclusion : Le surclassement tient donc à la fois du sprint, du bon timing, du carnet d’adresses et… du cœur. Restez alerte, soyez membre fidélité, ciblez les bons vols… Et si la chance ne vous sourit pas cette fois, consolez-vous au moins en ayant tenté sans jamais trop forcer. Après tout, chaque vol réserve sa part de petites surprises – et qui sait, la prochaine fois, ce sera peut-être votre tour d’être devant le rideau, un verre à la main, le sourire aux lèvres !
