Quinn, la star du football canadien trans non binaire, prévoit une deuxième moitié de 2023 très chargée. Tenter de gagner la première Coupe du monde de son pays n’est qu’un élément sur leur liste de choses à faire.
Alors que la concentration de leur Quinn sera sur le terrain de la Coupe du monde à commencer par le match du Canada contre le Nigeria cette semaine, ils gardent également les yeux sur la création d’un avenir meilleur pour des athlètes comme eux.
Après le tournoi, Quinn lancera un programme de mentorat individuel pour huit joueuses et joueuses de soccer de sexe différent au Canada, appelé l’initiative See Them, Be Them.
Dans le cadre du programme, Quinn guidera personnellement huit jeunes athlètes âgés de 13 à 17 ans. De plus, Quinn offrira des séances de mentorat virtuel pour jusqu’à 100 filles supplémentaires et espoirs de soccer de genres divers. See Them, Be Them est une excellente occasion pour l’un des plus importants briseurs de barrières de la communauté sportive LGBTQ d’aider à développer son sport.
Lors des Jeux de Tokyo en 2021, Quinn est devenue la première athlète transgenre non binaire à remporter une médaille d’or olympique, le faisant avec l’équipe de soccer féminin d’Équipe Canada.
Donc, si de jeunes athlètes transgenres et non binaires se demandent ce qu’ils peuvent accomplir, tout ce que Quinn a à faire est de pointer vers leur médaille d’or. Quinn comprend le rôle important qu’ils peuvent jouer dans la carrière sportive naissante de leurs mentorés.
« En tant qu’athlète transgenre, il était difficile de voir ma place dans le sport et de voir que j’appartiens », a expliqué Quinn à l’écrivain de Streets of Toronto Julia Mastroianni, « Et il en va de même pour les filles cisgenres qui naviguent dans leur expérience. Nous avons une culture sportive dominée par les hommes en Amérique du Nord et ils méritent de voir qu’ils ont une place dans ce sport.
See Them, Be Them permettra à Quinn de laisser un héritage à la prochaine génération d’athlètes LGBTQ dans le football. Mais d’abord, ils se concentrent sur l’ajout à leurs réalisations historiques en devenant le premier athlète trans et non binaire à remporter une Coupe du monde avec Équipe Canada.
« Nous n’avons évidemment jamais gagné de Coupe du monde et pour être honnête, dans le passé, nous n’avons pas joué comme nous le souhaitions », ont-ils admis. « Pour nous, après une médaille d’or olympique, c’est une expérience unique. Nous étions des leaders mondiaux dans ce sens, et donc je pense que c’est une perspective différente cette fois-ci : pas en tant qu’opprimés mais en tant qu’équipe à battre.
Cette confiance en eux-mêmes pourrait mener Équipe Canada loin une fois le tournoi lancé. Peu importe où ils finissent, l’initiative de Quinn après la Coupe du monde aidera à renforcer le niveau de confiance en soi nécessaire chez la prochaine génération de footballeurs transgenres et non binaires.