Une nouvelle enquête de l’ONS révèle que les jeunes Britanniques sont plus gays que jamais. On estime que 9,3 pour cent de tous les 16 à 24 ans s’identifient comme lesbiennes, gays ou bisexuels.
Les nouveaux résultats montrent que dans l’ensemble, en 2022, 93,4 pour cent de la population des ménages britanniques âgés de 16 ans et plus se sont identifiés comme hétérosexuels. Ce chiffre est en baisse par rapport à 95 % en 2017, alors que le nombre de personnes étiquetées comme lesbiennes, gays et bisexuelles a globalement augmenté.
Or, la répartition par tranche d’âge montre que cette évolution du résultat est surtout le fait des 16-24 ans. 5,1 pour cent des 25 à 34 ans et seulement 2 pour cent des 50 à 64 ans se sont identifiés comme lesbiennes, gays et bisexuels.
Le groupe de personnes le plus libéré est celui des jeunes femmes, avec plus d’une femme sur dix s’identifiant désormais comme lesbienne, gay ou bisexuelle (écoutons-le pour les filles). Juste derrière se trouvaient 7,9 pour cent des hommes âgés de 16 à 25 ans.
La proportion d’hommes s’identifiant comme lesbiennes, gays et bisexuels était de 3,8 % en 2022, contre 2,4 % en 2017 ; la proportion de femmes s’identifiant comme lesbiennes, gays et bisexuelles était de 3 pour cent, soit une augmentation par rapport à 1,8 pour cent en 2017.
L’ONS a attribué le changement dans les chiffres à : « Un plus grand nombre de personnes explorant leur identité sexuelle en combinaison avec un changement d’attitudes sociales envers différents groupes et l’expression de celles-ci aujourd’hui. »
Une enquête récente du British Social Attitudes Survey a confirmé ces résultats, suggérant que les attitudes sociétales évoluent en faveur de la diversité de l’identité sexuelle. L’enquête a révélé que 67 pour cent pensent qu’une relation sexuelle entre deux personnes du même sexe n’est jamais mauvaise, contre 17 pour cent en 1983.
Malgré l’adoucissement des attitudes sociales à l’égard des personnes lesbiennes, gays et bisexuelles, on a malheureusement constaté au cours des trois dernières années un déclin marqué de l’acceptation des personnes transgenres.
64 pour cent se décrivent comme n’ayant aucun préjugé à l’égard des personnes transgenres, contre 82 pour cent en 2019. Il s’agit d’une baisse notable de 18 pour cent.
Seulement 30 pour cent des personnes interrogées pensent qu’une personne devrait pouvoir faire modifier le sexe figurant sur son acte de naissance, soit une forte baisse par rapport aux 53 pour cent de 2019.
Le rapport du Centre national de recherche sociale souligne que : « Alors que les femmes, les jeunes, les plus instruits et les moins religieux expriment des opinions plus libérales à l’égard des personnes transgenres, ces opinions ont diminué dans tous les groupes démographiques. »