Viktor Orbán s'exprimant lors de la cérémonie d'inauguration du mémorial de Trianon de la Première Guerre mondiale (Attila Kisbenedeck / AFP / Getty)
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a profité d'un événement commémorant la fin de la Première Guerre mondiale pour lancer une nouvelle attaque contre les personnes LGBT +.
Le chef d'extrême droite a fait ces commentaires lors d'un événement national pour inaugurer un monument commémorant le Traité de Trianon, qui a été signé après la fin de la guerre.
Il a appelé les pays voisins de la Hongrie à s’unir pour préserver leurs racines chrétiennes en tant qu ’« expériences »en Europe occidentale avec les familles homosexuelles, l’immigration et l’athéisme.
«L'Europe occidentale avait abandonné… une Europe chrétienne, et à la place expérimente un cosmos impie, des familles arc-en-ciel, la migration et des sociétés ouvertes», a déclaré Orbán dans un discours.
Il a déclaré que le nouveau monument, une rampe de 100 mètres de long et de 4 mètres de large creusée dans une rue près du bâtiment du parlement de Budapest, était un appel aux nations d'Europe centrale pour renforcer leur alliance et se rallier autour de ce qu'il a appelé le «navire amiral polonais».
Son discours aura réaffirmé les relations étroites du pays avec la Pologne, principal allié de la Hongrie en Europe centrale et tout aussi conservateur dans son opposition aux personnes LGBT +.
Parallèlement au parti au pouvoir en Pologne pour le droit et la justice (PiS), l’administration d’Orbán a poursuivi des politiques qui érodent de manière persistante les droits et libertés des LGBT +.
L'un de ses tout premiers actes après sa pandémie de prise de pouvoir a été de priver les personnes trans de la possibilité de changer légalement de sexe, un acte qui a suscité une condamnation féroce de la part des groupes internationaux de défense des droits humains.
Cette décision a eu pour effet d'effacer légalement les personnes trans hongroises et les conduit déjà au suicide.
Malheureusement, le sentiment homophobe n'a montré aucun signe d'amélioration à mesure que le verrouillage s'atténue; Le week-end dernier, deux drapeaux arc-en-ciel ont été arrachés des bâtiments municipaux de Budapest.
Parmi les coupables se trouvait un homme politique hongrois, qui a été vu en train d'utiliser une échelle pour escalader l'hôtel de ville de Budapest pour atteindre le drapeau.
Il a été filmé par le mouvement d'extrême droite Our Homeland Movement, qui a fièrement partagé la vidéo en ligne en déclarant que «ce symbole anti-famille n'a pas sa place dans la rue, en particulier sur la façade du gouvernement local de la capitale».
Cela a incité l'ambassade américaine à avertir que les groupes néo-nazis ne devraient pas être tolérés.