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    Le Canada a tourmenté des citoyens LGBTQ sans emplois gouvernementaux et militaires pendant près de 5 décennies / Nation LGBTQ

    18 mai 20203 minutes
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    Le Canada vient d’approuver un site pour un mémorial de 5,6 millions de dollars commémorant la purge de près de cinq décennies par son gouvernement de milliers de personnes LGBTQ dans des emplois militaires et gouvernementaux.

    Le monument commémoratif sera érigé à Ottawa sur un «green en pente douce» avec vue sur la Cour suprême de Canda et la colline du Parlement. Mais plus important encore, il gardera vivant la mémoire de la purge afin que d'autres ne la revivent jamais.

    Connexes: la nouvelle pièce LGBTQ du Canada a été révélée et elle suscite déjà la controverse

    Dans les années 40, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et un panel de la Défense nationale et des Affaires extérieures ont commencé à vérifier les antécédents pour éliminer toute personne ayant des «défauts moraux» ou des «faiblesses de caractère» qui pourraient faire d'eux des risques potentiels pour la sécurité. Cela incluait des personnes LGBTQ.

    C'était à l'époque de la montée des tensions avec la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, et le gouvernement canadien soupçonnait les homosexuels de sympathiser avec les communistes (puisque le capitalisme nord-américain était assez anti-LGBTQ). Le gouvernement pensait également que les homosexuels enfermés deviendraient des cibles mûres pour le chantage des agents étrangers.

    Pour extirper les homosexuels, les enquêteurs ont utilisé un appareil créé par un professeur de l'Université Carleton appelé «The Fruit Machine». Il aurait détecté des homosexuels en mesurant la transpiration, la dilatation des pupilles et la fréquence cardiaque d'une personne tout en se voyant montrer des images érotiques gays. À l'aide de cela, de tests de détection de mensonges et de surveillance, les enquêteurs poseraient aux suspects des questions humiliantes personnelles pour décider s'ils étaient LGBTQ.

    Ceux qui ont reconnu être homosexuels ont été expulsés ou contraints de suivre un traitement médical psychiatrique pour les «guérir».

    Progressivement, la purge s'est étendue à d'autres agences gouvernementales, exposant des milliers de personnes LGBTQ à «licenciement, mutation, rétrogradation, refus de promotion et autres types de discrimination (comme)… refus d'avantages, indemnités de départ, pensions» et des notes sur leurs états de service appelant les «déviants» et «pas avantageusement employables».

    Ceux qui ont été écartés considéraient souvent le suicide ou étaient considérés comme des déviants sexuels par leurs familles et leurs communautés, ce qui en faisait des parias dans leurs propres maisons.

    Un procès au début des années 90 par l'officier militaire lesbienne Michelle Douglas a aidé à mettre fin à la purge et, en novembre 2017, le Premier ministre a officiellement présenté ses excuses pour la purge, la qualifiant d '«injuste».

    Les victimes survivantes de la purge se sont jointes à un recours collectif contre le gouvernement canadien et ont reçu de l'argent d'un fonds d'indemnisation national, même si certaines personnes se sentaient encore tellement traumatisées par la purge qu'elles ne pouvaient pas remplir les formulaires pour recevoir une indemnisation sans trembler.

    Le mémorial est financé en partie par ce fonds.

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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