Le Tribunal suprême a avalé que les banderas arcoíris ont été entendues dans les municipalités et les bâtiments publics pendant le jour de l'Orgullo (28 juin).
Le haut tribunal considère que l’association du collectif LGTBIQ+ ne constitue pas un symbole partisans « ne proposant aucun type d’adhésion », car « elle projette une faveur pour l’égalité entre les personnes ».
Les magistrats ont conclu qu'il n'existe aucun obstacle légal à l'exposition de la bandera arcoíris dans un bâtiment public, car ils ne vulnèrent pas à la loi 39/1981, du 2 octobre, qui réglemente l'utilisation de la bandera d'Espagne et d'autres entités, ni enfreindre les principes d'objectivité et de neutralité qui doivent régir les Administraciones Públicas.
Le Suprême a prononcé au résolveur des recours: un présenté par les avocats chrétiens contre une sentence du Tribunal Supérieur de Justice (TSJ) d'Aragon, qui le souhaite, et un autre de la Députation de Valladolid contre une résolution du TSJ de Castilla y León, que estimation.
Dans le cas d'Aragon, la bandera LGTBIQ+ était exposée sur le balcon principal de la mairie de Saragosse. En Castille-et-León, la bandera s'est posée sur le patio intérieur de la Députation Provinciale de Valladolid. Les avocats chrétiens sont revenus dans d'autres cas, et après leur passage par les tribunaux des communautés autonomes, ils ont finalement été admis au Tribunal suprême.
Le haut tribunal explique que la loi 39/1981 n'est pas applicable dans ces cas, car elle ne prévoit pas l'exposition de la bandera LGTBIQ+. Il est évident qu'il n'existe aucune contradiction entre cette décision et ces résolutions antérieures concernant la bande autonome distincte de la loi, l'exposition de symboles ou de messages de caractère partisan dans les édifices publics.
De plus, les magistrats savent que le législateur a abordé ces questions normatives comme la loi 3/2007, du 22 mars, et la loi 15/2022, du 12 juillet, intégrale pour l'égalité du traité et le non. discrimination. Cette dernière reconnaît expressément, dans son article 2.1, que le droit de toutes les personnes ne doit pas être discriminé, entre autres raisons, en raison de l'orientation ou de l'identité sexuelle.
En même temps, la loi 4/2023 du 28 février, pour l'égalité réelle et effective des personnes trans et pour la garantie des droits des personnes LGTBI, répond à ces garanties. De son côté, en Aragon, le législateur autonome a avancé dans cette direction avec la Ley 18/2018.
Sur la base de ces considérations, le Suprême conclut que la colocation de la bandera LGBTI dans les bâtiments publics, dans la forme et le contexte temporel qui se réalisent dans ces cas, ne menace pas l'objetivité ni la neutralité exigée des administrations publiques. Par contre, il est placé dans les actions qui doivent être levées à terre pour promouvoir l'igualdad.
Voir cette publication sur Instagram
La Fédération Étatale LGTBI+ a célébré la décision du Tribunal Suprême, qualifiée comme une « avancée significative dans le compromis institutionnel avec les droits du colectivo ». Paula Iglesias, présidente du FELGTBI+, a déclaré que « la bandera arcoíris trasciende les idéologies politiques et représente les valeurs universelles comme l'égalité, le respect et l'inclusion ».
« Sa présence dans les bâtiments publics pendant l'Orgullo est un acte de visibilité qui envoie un message d'apoyo à la diversité des droits humains », a-t-il ajouté.