L’affaire de discrimination de l’homme a été classée comme « vexatoire et frivole » (Envato)
Un chrétien évangélique qui a prétendu être victime de discrimination parce qu’il n’était pas autorisé à afficher des pancartes décrivant un politicien comme un « pervers gay » a perdu son procès.
Mark J Savage, un menuisier de Swords, en Irlande, a déclaré qu’il avait été victime de discrimination, de harcèlement et de victimisation par la chaîne de supermarchés SuperValu après que le personnel ait supprimé à plusieurs reprises les avis offensants qu’il avait publiés sur un panneau d’affichage communautaire en février 2020.
Les avis affirmaient à tort qu’un éminent politicien national avait facilité « l’exploitation sexuelle d’enfants innocents par des pervers homosexuels », selon Le temps irlandais.
SuperValu a refusé d’autoriser Savage à utiliser le supermarché comme plate-forme pour publier du matériel discriminatoire, offensant, incendiaire et diffamatoire, et lui a interdit l’accès à son point de vente Swords.
Savage a ensuite déposé une plainte auprès de la Commission des relations sur le lieu de travail (WRC), affirmant qu’il était « bouleversé et humilié » lorsque le personnel a retiré les pancartes car il agissait avec une excuse raisonnable et une autorité légale à tout moment et exerçait ses croyances religieuses.
Mais ce n’était pas la première fois que SuperValu devait prendre des mesures contre l’homme, a appris le WRC.
En 2019, Savage a tenté de publier des avis accusant les candidats aux élections d’être des délinquants sexuels. Lorsque ceux-ci ont été retirés, il a bouleversé le personnel en criant et en prenant des photos d’eux, leur disant qu’ils allaient perdre leur emploi. Il a également envoyé des e-mails menaçant de manifester devant le magasin et de désigner le personnel comme des délinquants sexuels d’enfants.
Plus tard en août 2020, Savage a publié un autre avis sur le conseil d’administration qui faisait des allégations similaires contre deux employés nommés. C’est maintenant une affaire de police, a déclaré le magasin.
Ils ont déclaré au WRC qu’il semblait que Savage « invitait » SuperValu à supprimer les derniers avis afin d’engager de nouvelles procédures de discrimination contre l’entreprise.
L’allégation de discrimination était « entièrement frivole et vexatoire », déclare le pouvoir
Dans sa décision, le WRC a déclaré que l’avis concernant le politicien était « une insulte homophobe » et faux. La commission a rejeté le cas de Savage au motif qu’il s’agissait « d’une plainte entièrement frivole et vexatoire »
L’arbitre du WRC, Pat Brady, a déclaré que le plaignant connaissait les conséquences de la publication des avis en raison d’incidents antérieurs, et que le matériel diffamatoire, obscène, abusif et discriminatoire ne peut pas être considéré comme une expression protégée de croyance religieuse.
Il a jugé que les actions de SuperValu étaient entièrement justifiées pour traiter « d’un acte de provocation étudié et prémédité ».
Le temps irlandais rapporte que Savage a déposé plusieurs autres plaintes infructueuses pour discrimination religieuse, notamment contre Google et l’ancien ministre de la Santé James Reilly.