Après la fièvre portugaise, voici le nouveau pèlerinage ensoleillé des retraités français ! Finie la nostalgie du pastéis de nata : place aux tapas, palmiers, et à une douceur de vivre qui fait de l’œil aux amoureux du confort et de la lumière. Un nouveau chapitre s’ouvre, plein d’astuces, de pragmatisme et – excusez du peu – de soleil à volonté. On vous emmène découvrir cette destination européenne qui redistribue toutes les cartes de la retraite à la française.
Cap vers l’Espagne : le soleil ne se couche jamais sur vos rêves de retraite
La réforme fiscale de 2024 au Portugal a rebattu les cartes pour les retraités français tentés par l’expatriation. Adieu régime RNH ! Nombreux sont donc ceux qui se tournent désormais vers l’Espagne, et pas n’importe laquelle : la Méditerranée, ses 300 jours de soleil par an, sa lumière inépuisable et ses villes à taille humaine où chaque commerce, chaque marché se visitent… à pied !
- La Costa del Sol, entre Málaga et Gibraltar, attire pour son accessibilité et ses services de proximité ;
- Marbella, Torremolinos et Benalmádena proposent un quotidien fluide : trottoirs plats, ambiance internationale, cadre facile à vivre ;
- La Costa Blanca, elle, marie harmonieusement ville et mer, notamment à Alicante, Playa San Juan et El Campello, le tout relié par un tramway astucieux.
Point crucial : la culture française reste présente, rendant la transition douce, sans choc des civilisations.
Qualité de vie : santé, mobilité et budget raisonné
Si la playa fait évidemment rêver, ce sont des critères bien pragmatiques qui séduisent aujourd’hui : sécurité, confort, accès facile aux soins, services tout près et liens familiaux préservés. Priorité à l’équilibre, pour vivre bien sans compromis ni stress. L’Espagne marque des points majeurs :
- Un des meilleurs systèmes de santé européens, apprécié pour sa qualité et sa disponibilité – centres médicaux répartis, attentes raisonnables, spécialistes accessibles sans galères administratives ;
- Un immobilier encore abordable : autour de 2 000 €/m² à Alicante, jusqu’à 3 500 €/m² à Marbella, dans des quartiers modernes, calmes et dotés d’ascenseurs ou de parkings ;
- Des commerces, pharmacies et marchés accessibles à pied, limitant les contraintes de transport et permettant un vrai gain sur le budget du quotidien ;
- Des mobilités fluides : tramway à Alicante, bus réguliers pour plages et hôpitaux, liaisons interurbaines sans prise de tête – on repense la ville pour vivre sans dépendre de la voiture.
Résultat ? Un mode de vie souple, modulable selon ses envies… et son portefeuille.
Fiscalité, intégration et liens familiaux : la belle équation
Côté finances, l’Espagne déroule le tapis rouge – fiscal, évidemment. Grâce à la convention franco-espagnole, impossible de payer deux fois ses impôts : une seule imposition, chez soi. Le barème progressif commence à 19 %, des déductions locales allègent l’addition, et même l’IBI (impôt local) ainsi que les charges de copropriété restent plus légers qu’en France. Petit bonus qui fait sourire : pas de CSG-CRDS sur les pensions reçues à l’étranger !
Un climat fiscal stable, prévisible, idéal pour des projets sereins sur le long terme.
Bien intégré, le retraité français n’est pas seul face à la tortilla : la Casa de Francia, des associations, clubs et réseaux d’entraide facilitent l’accueil, l’échange et une intégration sans faux-pas (langue, administration, petits soucis du quotidien).
Enfin, l’Espagne garde une carte maîtresse dans la manche : la proximité géographique. Depuis Málaga, Alicante ou Palma, retour express en France en deux heures d’avion. Voir enfants et petits-enfants ne demande aucun plan d’attaque militaire : on part léger, on revient vite. Soleil, mer, famille : le combo parfait, sans choisir entre qualité de vie et racines.
Conclusion : une nouvelle vie… sous le soleil, mais sans compromis
Entre transition fiscale, climat radieux, soins médicaux de premier ordre et coût de la vie contenu, l’Espagne aligne toutes les cases du bingo des retraités français.
- Des villes accessibles, services proches, et budget prévisible ;
- Une vraie stabilité financière grâce à une fiscalité transparente ;
- Un équilibre vie privée-vie sociale équilibré, avec la possibilité de voir régulièrement ses proches.
Alors, la page portugaise se tourne… et l’avenir s’offre à ceux qui rêvent de soleil tout en gardant leurs repères. Finis les dilemmes entre mer et famille, économies et sécurité : la routine espagnole, c’est la promesse de savourer les plus belles années sans rien sacrifier, ni à ses habitudes, ni à ses proches. Et si l’eldorado des retraités se nichait finalement derrière une part de tortilla, ou au détour d’une ruelle andalouse ?
