PICCADILLY, LONDRES/ANGLETERRE – 12 septembre 2020 : manifestants à Trans Pride 2020 à Londres
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L’Associated Press (AP) a provoqué l’indignation à propos de son nouveau conseil de style AP recommandant aux écrivains d’éviter d’utiliser les termes «féministe radicale trans-exclusive» (TERF) ou «critique au genre» pour décrire les femmes cisgenres qui, comme le décrit l’AP, » s’opposer à l’inclusion des femmes transgenres dans les espaces réservés aux femmes.
L’AP a expliqué que les termes étaient « vagues et politisés » et a plutôt dit « d’être précis sur les objections d’une personne ou d’un groupe, et de paraphraser les citations qui utilisent les termes à moins que cela ne soit nécessaire pour une raison impérieuse ».
Le terme TERF est utilisé pour désigner les femmes qui se disent féministes mais qui ne soutiennent pas les droits des trans ni ne croient que les femmes trans sont des femmes. Il a été utilisé pour la première fois en 2008 par l’activiste trans Viv Smythe. Au fur et à mesure que le terme s’est répandu, les groupes étiquetés comme tels ont commencé à prétendre qu’il s’agissait d’un discours de haine ou d’une insulte. Ces groupes ont adopté l’expression «critique au genre» pour se décrire.
Après que l’AP a tweeté la nouvelle recommandation, beaucoup – y compris l’écrivaine acclamée Roxane Gay – ont répondu avec indignation, accusant l’organisation de sectarisme et essayant de faire appel aux lecteurs transphobes. Les gens ont qualifié l’organisation de « pathétique » et de « lâche ».