L'acteur et activiste George Takei tourne ses projecteurs vers une cause qui se tient à cœur: défendre le droit de lire. La star de «Star Trek», 88 ans, a été nommée présidente honoraire de Banned Books Week, en cours du 5 au 11 octobre, a annoncé lundi l'American Library Association.
Avers les États-Unis, les bibliothèques et les librairies mettront en lumière Queer de genre et Toni Morrison L'œil le plus bleu. L'implication de Takei souligne l'importance culturelle de ces discussions et apporte une touche personnelle de quelqu'un qui a longtemps défendu les droits civils et la visibilité LGBTQ +.
Un lien personnel avec la lutte contre la censure
Takei a parlé de l'effet profond que l'accès limité à l'information avait sur lui. « Je me souviens trop bien du manque d'accès aux livres et aux médias dont j'avais besoin », a-t-il déclaré. «Tout d'abord, enfant dans un camp de prisonniers barbelé, puis en tant que jeune homme gay dans le placard, je me sentais confus et faim de comprendre moi-même et le monde qui m'entoure.»
Ses expériences, de l'internement pendant la Seconde Guerre mondiale à la navigation sur la vie en tant qu'homme queer au milieu du XXe siècle Amérique, alimentent son plaidoyer. Il exhorte le public à s'opposer à la censure, soulignant que les livres permettent aux lecteurs de se découvrir et de se connecter avec les autres.
Poursuivre un héritage de champions
Banned Books Week, créé en 1982, a précédemment présenté des chaises honoraires de haut niveau telles qu'Ava Duvernay, Levar Burton et Jason Reynolds. Takei rejoint cette programmation avec un message à la fois urgent et plein d'espoir: la lecture ne devrait jamais être limitée par la politique ou les préjugés.
Partageant les projecteurs, le président d'honneur des jeunes Iris Mogul, étudiant de première année à l'Université de Californie à Santa Cruz, dirigera également des événements. Mogul fait campagne activement contre les interdictions de livres depuis des années, représentant la prochaine génération de défenseurs qui poursuivra la lutte pour la liberté intellectuelle.
Pourquoi ça compte
La semaine des livres interdits est plus qu'une célébration, c'est un rappel que les livres deviennent souvent des cibles car ils remettent en question les normes ou traitent des expériences marginalisées. Des romans graphiques à la littérature classique, la semaine met en évidence les œuvres qui éclairent, questionnent et éduquent.
L'implication de Takei attire l'attention renouvelée sur le mouvement, rappelant aux lecteurs tous les âges que l'accès aux idées est essentiel. Alors que les bibliothèques et les librairies à l'échelle nationale préparent leurs événements, le message est clair: la connaissance est un droit, pas un privilège.