On aime à le répéter : l’amour n’a pas d’âge. Mais si Cupidon ferme parfois les yeux sur la date de naissance, la science, elle, ouvre grand les siens… et y mettra bien son grain de sel ! Alors, faut-il vraiment surveiller sa carte d’identité avant de se lancer dans une belle histoire ? Petit tour d’horizon (scientifique, mais détendu) du fameux « chiffre magique » pour les couples durables.
Amour et âge : un détail qui n’en est pas un ?
S’il paraît évident que le cœur a ses raisons que la raison ignore, pour beaucoup, la différence d’âge reste un critère crucial au moment de débuter une relation. Et ce n’est pas qu’un caprice : d’après la science, la question mérite vraiment réflexion. D’ailleurs, selon une étude américaine tout à fait sérieuse publiée dans le Journal of Population Economics, l’écart d’âge entre partenaires aurait son mot à dire sur la solidité du couple. Oui, même si votre playlist commune flirte déjà entre les tubes des années 80 et 2010.
Ce que dit la science : quand l’âge compte vraiment
Mais alors, quel est cet écart d’âge idéal qui aiderait l’amour à traverser les tempêtes du quotidien ? Pour mieux comprendre, les chercheurs n’y sont pas allés de main morte : ils ont décortiqué, durant plusieurs années, la vie amoureuse de plus de 3 000 personnes en couple, tout en étudiant de près leur niveau de satisfaction relationnelle. Verdict ?
- La satisfaction dans la relation diminue à mesure que l’écart d’âge augmente.
- Les couples affichant de grandes différences d’âge ont moins de chances de faire durer leur histoire par rapport à ceux dont l’âge est plus proche.
En clair : si on veut maximiser ses chances de batifoler longtemps main dans la main, mieux vaut, selon cette étude, que l’écart entre les âges de chacun ne soit pas trop grand.
0 à 3 ans : le tiercé gagnant de la durabilité ?
Pour les couples les plus résistants, le chiffre à retenir serait… 3 ans ! Ce sont les partenaires avec un écart d’âge compris entre 0 et 3 ans qui ont témoigné d’un épanouissement maximum, une plus grande satisfaction, mais aussi une réelle capacité à affronter les obstacles propres à la vie de couple. Comme quoi, les petites chamailleries sur le choix du film du soir ne seraient peut-être qu’une question de génération après tout ?
- Écart d’âge de 0-3 ans : satisfaction record, meilleure résistance aux difficultés
- Écart plus important : probabilité de stabilité moindre, selon l’étude
L’explication ? L’écart d’âge s’accompagne souvent de différences annexes : intérêts, modes de vie, projets… qui eux aussi peuvent venir semer la zizanie ou, tout du moins, compliquer la construction d’un équilibre à deux.
Des chiffres… mais pas de fatalité !
Faut-il alors rayer toutes les romances « intergénérationnelles » de la carte ? Sûrement pas ! Car si l’étude montre un lien entre l’écart d’âge et les difficultés potentielles, elle ne fait pas de ce facteur une fatalité. En réalité, l’équation amoureuse est loin d’être à une seule inconnue. De nombreux autres paramètres entrent en jeu et influencent la durabilité du couple, des similitudes aux différences parfois salvatrices.
En fin de compte, tout est question d’équilibre. Même si la science avance des éléments de réponse, chacun reste libre de composer la recette qui lui convient le mieux. La morale de l’histoire ? Amusez-vous à compter les bougies, mais surtout, écoutez-vous !