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    Pourquoi la peinture qui brille dans le noir sur les routes malaisiennes a-t-elle été abandonnée malgré le succès auprès des automobilistes ?

    5 novembre 20253 minutes
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    Des routes qui brillent la nuit comme dans les films de science-fiction, c’était la promesse malaisienne qui a fait rêver plus d’un automobiliste… jusqu’à ce que la réalité économique vienne éteindre la lumière. Que s’est-il passé pour que la peinture phosphorescente, encensée par les usagers, soit abandonnée ? Retour sur une innovation brillante, mais bien trop coûteuse.

    Une route éclairée sans ampoule : une idée qui fait des étincelles

    La Malaisie, toujours en quête de solutions pour améliorer la sécurité routière, a osé l’innovation là où on ne l’attendait pas : sur la chaussée elle-même. Finies les ampoules énergivores et les plots réfléchissants : en 2023, un tronçon de 245 mètres dans le district de Hulu Langat s’est vu offrir une cure de jouvence avec une peinture photoluminescente, capable de briller dans l’obscurité. De quoi ravir les conducteurs, surtout lorsque l’éclairage public fait défaut.

    • Visibilité nocturne améliorée
    • Effet lumineux constant, même sous la pluie ou lorsqu’il fait vraiment sombre
    • Remplacement des installations électriques lourdes

    Le Straits Times rapporte que cette expérimentation a suscité enthousiasme et approbation auprès des automobilistes locaux. Il faut dire que sans ce dispositif, circuler la nuit dans la région relevait parfois de la roulette russe, certains tronçons étant difficiles, voire dangereux, à emprunter une fois le soleil couché.

    Le revers de la médaille : l’addiction au portefeuille

    Mais voilà, derrière la magie photoluminescente se cachait une ombre imposante : le coût. Selon Alexander Nanta Linggi, ministre malaisien des Travaux publics, cette technologie flambant neuve se destinait avant tout aux zones rurales sans infrastructure d’éclairage. Sur le papier, l’idée coche toutes les bonnes cases – sauf celle du budget !

    Le site Paultan met les chiffres sur la table, et ils font mal :

    • Peinture photoluminescente : 749 ringgits malaisiens (soit environ 876 euros) par mètre carré
    • Marquages routiers classiques : 40 ringgits malaisiens (environ 47 euros) par mètre carré

    Faites le calcul, la note grimpe 20 fois plus vite que sur une route de montagne. Impossible, dans ces conditions, d’envisager la généralisation du procédé à travers le pays sans grever définitivement les finances publiques.

    L’innovation, oui… Mais à quel prix ?

    Malgré les essais concluants et le succès populaire de la peinture qui scintille dans l’obscurité, il n’en fallait pas plus pour faire déchanter les décideurs : la viabilité financière n’est pas (encore) au rendez-vous. Fin 2023, le gouvernement malaisien a donc coupé les phares : retour aux méthodes classiques, plus abordables et éprouvées.

    Ce revirement pose une question universelle, loin de se limiter à la Malaisie : dans les infrastructures publiques, jusqu’où peut-on investir dans l’innovation ?

    • La sécurité justifie-t-elle des dépenses mirobolantes ?
    • L’innovation technologique doit-elle primer, même quand le surcoût explose ?

    Pour l’heure, les dirigeants malaisiens ont tranché : impossible de justifier, dans le contexte actuel, un investissement aussi disproportionné. Les routes retrouveront donc leurs bons vieux marquages (moins glamour, certes, mais plus économiques !).

    Quand le bon sens prime sur la lumière

    Finalement, le cas malaisien rappelle à tous que si l’innovation a de quoi éblouir, elle doit aussi rester accessible. Briller dans la nuit, oui. Ruiner les finances publiques, non. Les automobilistes, eux, peuvent garder un souvenir (lumineux) de cette brève parenthèse technologique et se demander si, un jour, la technologie fera mieux… sans coûter un bras. En attendant, sur la route, l’important reste de voir – et d’être vu. Même si ça ne brille pas comme dans un film de super-héros.

    ★★★★★

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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