Oubliez les contes à deux ! Voici une histoire d’amour moderne où Cupidon s’est littéralement emballé… Tory a 20 ans, quatre compagnons et un bébé en route : leur vie à cinq va à l’encontre de tous les codes. Découvrons ensemble les coulisses de ce joyeux bazar amoureux où, visiblement, la jalousie n’a pas eu son invitation !
Quand la monogamie passe de mode… Place au polyamour !
La monogamie n’est plus la seule star des histoires d’amour. De nos jours, de plus en plus de couples décident de vivre le polyamour, c’est-à-dire de former des relations bien loin de l’image traditionnelle du couple. Trois, quatre, ou même plus : c’est le nombre qui compte, pourvu que tout le monde soit d’accord ! Tory, jeune femme de 20 ans, en a fait son terrain de jeu sentimental depuis plusieurs années. Aujourd’hui enceinte, elle a choisi de fonder une famille peu ordinaire avec non pas un, mais quatre compagnons.
Tory et ses quatre compagnons : une famille qui déconstruit avec panache
Le casting ? Il a de quoi donner le tournis :
- Marc (18 ans), ancien camarade de lycée et premier amour de Tory.
- Travis (23 ans), rencontré un peu plus tard.
- Ethan et Christopher, tous deux arrivés dans la vie de Tory en juillet dernier. Christopher est le père biologique du futur bébé.
Tory l’a confié lors d’une interview : « Chris est le père biologique, j’en suis sûre parce que je connais la date de conception. » Mais attention, au sein de ce groupe, tout le monde se sent parent ! « Socialement, nous allons élever ce bébé ensemble. Ils sont tous les papas de cet enfant. Nous sommes très, très excités d’élever un bébé ensemble. » Voilà qui promet une vie de famille plutôt animée.
Une organisation (presque) sans jalousie
On peut l’avouer, partager le quotidien (et la future parentalité) avec quatre partenaires, c’est du sport ! Mais contre toute attente, Tory et ses compagnons semblent gérer la question de la jalousie avec une sérénité désarmante. Selon Tory, « il y a plusieurs façons saines d’y faire face : il y aura toujours des petits moments, il faut un peu de retenue et un peu de détente. » On imagine que toutes les jalouses de la planète en transpirent encore…
L’organisation est millimétrée : chacun des garçons a sa propre chambre et un jour de la semaine réservé avec Tory. Ainsi, pas de jaloux, et chacun sait à quoi s’en tenir. Pour ne rien gâcher, chaque partenaire est libre de fréquenter d’autres personnes. Tory admet même qu’elle aimerait bien accueillir une autre femme dans cette aventure, histoire de pimenter encore un peu plus le calendrier !
Regards extérieurs et petit guide de survie
Pas facile de s’affranchir du regard des autres. La plupart des amis de Tory connaissent les quatre compagnons et trouvent le quintette adorable. En revanche, la famille reste… silencieuse. Le polyamour reste une curiosité, et nombreux sont ceux qui ont grandi avec l’idée qu’un couple, c’est deux personnes, pas plus. Tory en a conscience mais défend sa vision d’une relation basée sur la transparence, la confiance et la bienveillance.
Pour faire court et simple, le polyamour, ce n’est pas l’adultère ! C’est vivre plusieurs relations amoureuses en même temps, dans l’honnêteté, le respect et la liberté. Selon certaines estimations, entre 2 et 5 % de la population le pratiqueraient. Des règles sont posées, chacun connaît sa place, et la priorité reste que tout le monde se sente inclus.
- Transparence et communication sont les piliers.
- Chacun a sa chambre et son créneau, pour éviter tout embouteillage émotionnel.
- La liberté est réciproque : tout le monde peut voir d’autres partenaires.
Christopher, le père biologique, affirme même « plaisanter beaucoup » avec les autres garçons, profitant du soutien du groupe, bien que lui-même ait grandi dans une famille classique. Comme quoi, il n’y a pas qu’un seul modèle pour inventer sa vie !
En conclusion, si certaines peinent à jongler avec UN homme, imaginez Tory avec ses quatre compagnons ! Plus qu’un pied-de-nez aux traditions, leur expérience interroge sur la souplesse de nos schémas amoureux. Certes, la logistique n’est pas de tout repos, mais pour Tory et ses partenaires, la joie d’accueillir un bébé à cinq vaut toutes les acrobaties quotidiennes. Et si le monde change, pourquoi ne pas changer aussi un peu les règles du jeu de l’amour ?