Les personnes LGBTQ + en Grande-Bretagne sont plus susceptibles d’être sans abri que leurs pairs hétérosexuels, selon un nouveau rapport publié par le Center for Homelessness Impact.
Les membres plus jeunes de la communauté sont plus susceptibles d’être placés en famille d’accueil ou en établissement et ceux qui en ont fait l’expérience courent un risque plus élevé d’être sans abri.
Il a également été constaté que les problèmes de santé mentale étaient associés à des résultats économiques défavorables, qui peuvent à leur tour entraîner des problèmes d’hébergement stable.
Le Dr Ligia Teixeira, directrice générale du Centre pour les sans-abrisme, a déclaré: «Les jeunes qui se sentent mal à l’aise d’être ouverts sur leur orientation sexuelle ou leur identité de genre peuvent quitter leur domicile familial avant qu’ils ne l’aient autrement fait ou être forcés de partir.
« L’accès aux services d’aide aux sans-abrisme peut également présenter des défis ou des complexités supplémentaires pour les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+, ce qui signifie qu’elles sont moins susceptibles de recevoir un soutien opportun ou approprié. »
Intitulé « Sexualité, identité de genre et sans-abrisme », le rapport reconnaît les progrès accomplis en matière d’égalité et met en évidence un certain nombre de domaines où des problèmes doivent encore être résolus.
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les personnes qui s’identifient comme #LGBTQ+ peuvent être plus à risque d’itinérance que d’autres. Notre dernier rapport examine la sexualité, l’identité de genre et #sans-abrismeet révèle où la recherche sur les interventions d’aide fait défaut :https://t.co/CH4oaeTy2Z pic.twitter.com/j7Lxzx0v9r
— Centre pour l’impact sur l’itinérance (@homelessimpact) 29 septembre 2022
Il propose un certain nombre de recommandations aux décideurs politiques afin de bien comprendre les défis de la lutte contre le sans-abrisme pour de bon.
Il s’agit notamment de tirer parti des preuves existantes pour soutenir les personnes LGBTQ+, d’utiliser la recherche pour comprendre comment réduire la discrimination entre les professionnels et d’améliorer les données disponibles sur la question.
« De nombreuses données pertinentes sur les schémas d’itinérance chez les personnes LGBTQ+ sont incomplètes ou, au mieux, partielles », a poursuivi le Dr Teixeira. « Les personnes qui s’identifient comme LGBTQ+ constituent un groupe important et important pour lequel nous pouvons agir dès maintenant pour tester l’efficacité d’interventions innovantes afin d’établir celles qui ont le plus d’impact sur la réduction du risque et l’écourtement de l’expérience de l’itinérance. »
Vous pouvez lire le rapport dans son intégralité ici.