Nathaniel « SpokGoane » Mbele a été poignardé à mort le 2 avril. (Twitter)
Un homosexuel bien-aimé a été poignardé à mort en Afrique du Sud, provoquant une vague de chagrin de la part de la communauté LGBT + et des appels désespérés pour que des lois sur les crimes haineux soient enfin adoptées.
Selon MambaOnline, Nathaniel Mbele, dit Spokgoane, a été retrouvé mort le 2 avril après avoir été poignardé à la poitrine à Tshirela, près de la ville de Vanderbijlpark.
Spokgoane était originaire de Bophelong, un canton près de Vanderbijlpark, a été vu pour la dernière fois dans une taverne avec ses amis, avant de partir sans leur dire où il allait.
Un homme a été arrêté en relation avec son meurtre, mais l’affaire a été reportée à plus tard ce mois-ci.
La communauté LGBT + locale et ceux qui connaissaient Spokgoane se sont tournés vers les médias sociaux pour se souvenir de lui, beaucoup le décrivant comme une personne «pétillante» qui «aimait danser».
Un de ses amis a écrit sur Twitter: «Je connaissais personnellement Spokgoane, c’était un de mes amis et un bon ami pour de nombreuses personnes.
«Ce qui est tragique, c’est qu’il a été tué près de chez moi… Repose en paix Spokgi.»
Spokgoane était une âme pétillante. Toujours en plaisantant et en dansant. Quand je l’ai vu étendu dans la rue, impuissant, je savais que la personne qui faisait ça le détestait sans raison. Il a essayé de courir pour sauver sa vie mais le gars s’est assuré qu’il ne verrait pas un autre jour #RIPSpokgoane
– Nelly Mabaso (@nelly_mabaso) 15 avril 2021
«Il portait ce sourire sur son visage tous les jours», a écrit un autre. «Il adorait danser. Tu vas me manquer Spogie.
La mort de cet homme gay bien-aimé a également relancé des appels désespérés à une législation sur les crimes de haine en Afrique du Sud, au milieu d’une vague horrible de meurtres LGBT +.
Plus tôt ce mois-ci, un homosexuel de 40 ans, Andile «Lulu» Ntuthela, a été retrouvé mort dans une tombe peu profonde, quelques jours à peine après qu’un autre homosexuel ait été poignardé à mort et jeté dans un fossé près d’une école.
tw // homophobie, meurtre
les vies noires queer n’ont clairement pas d’importance en Afrique du Sud. les crimes haineux ne finissent jamais https://t.co/lDDG8s9eNe
– dilf (@agustIeaves) 15 avril 2021
Un projet de loi complet sur les crimes de haine est actuellement en instance au Parlement sud-africain, qui punirait les crimes de haine basés sur «l’âge, l’albinisme, la naissance, la couleur, la culture, le handicap, l’origine ethnique ou sociale, le sexe ou l’identité de genre, le statut VIH, la langue, la nationalité statut de migrant ou de réfugié, profession ou commerce, affiliation ou conviction politique, race, religion ou sexe, y compris intersexe ou orientation sexuelle ».
Bien que le projet de loi ait été ouvert à la consultation publique dès 2016, il est au point mort car les critiques insistent sur le fait qu’il enfreindra la liberté d’expression.