La Grèce est devenue le premier pays à majorité chrétienne orthodoxe à légaliser le mariage et l’adoption entre personnes de même sexe, dans le cadre d’une décision historique.
Ce verdict fait de la Grèce le 16e pays de l’Union européenne, le 21e pays d’Europe et le 37e pays au monde à adopter une loi.
Le Parlement du pays a voté à une majorité de 176 voix contre 76 en faveur de cette décision, le 15 février.
La Grèce a étendu pour la première fois le partenariat civil aux couples de même sexe en 2015, mais n’a pas réussi à garantir l’égalité des droits parentaux.
Le nouveau projet de loi permettra aux couples de même sexe d’adopter des enfants et reconnaît les deux parents comme tuteurs légaux, ce qui n’était auparavant accordé qu’au parent biologique.
Cependant, le projet de loi ne donne pas aux couples de même sexe l’accès aux méthodes de procréation assistée ni la possibilité de grossesses de substitution. Cependant, le projet de loi reconnaît les enfants déjà nés à l’étranger grâce à cette méthode.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis s’était précédemment engagé à contribuer à l’adoption de la loi lors de sa réélection en 2023.
PA a rapporté avoir déclaré aux législateurs : « Les gens qui étaient invisibles seront enfin rendus visibles autour de nous. Et avec eux, de nombreux enfants (trouveront) enfin la place qui leur revient.»
« Les deux parents de couples de même sexe n’ont pas encore les mêmes possibilités légales de fournir à leurs enfants ce dont ils ont besoin.
« Pouvoir les récupérer à l’école, pouvoir voyager, aller chez le médecin, ou les emmener à l’hôpital. … C’est ce que nous réparons.
La décision fait suite à une forte réaction et une ferme opposition de la part de l’Église orthodoxe, qui s’est opposée à la proposition.
L’Église a publié un avis de 1 500 mots exprimant sa préoccupation.