Quand la réalité dépasse la fiction : il consomme de la cocaïne dans la salle d’attente d’un commissariat espagnol. L’histoire a de quoi laisser sans voix, et certains commentaires à son sujet montrent que, décidément, l’absurde n’a pas de frontières !
Une soirée mouvementée au commissariat
Imaginez la scène : dimanche dernier, il est environ 23 h 30. Un homme d’une trentaine d’années franchit la porte d’un commissariat, demande à parler à un agent mais sans fournir la moindre explication sur la raison de sa visite. Un comportement qui intrigue déjà un peu, avouez-le. Dirigé poliment (on l’espère !) vers la salle d’attente, l’homme s’installe et patiente. Rien d’anormal jusqu’ici.
Mais voilà que l’histoire bascule dans l’inédit, façon caméra cachée. Alors que la salle est loin d’être un salon privé, le trentenaire sort carrément un sachet de cocaïne. Oui, de la cocaïne, ni plus ni moins. Il ouvre le sachet, plonge un doigt dedans et, sans la moindre gêne, commence à consommer la substance, en toute décontraction, comme s’il était chez lui devant la télé. Selon le média El Caso, cette scène surréaliste a eu lieu le mercredi 8 octobre et fait déjà beaucoup parler d’elle.
Intervention des Mossos : une maîtrise plus longue que prévue
Aussitôt, les Mossos – force de police catalane – interviennent et demandent au consommateur improvisé de décliner son identité. Là, surprise supplémentaire : l’homme commence à s’agiter. Visiblement, il ne s’attendait pas à ce que sa prestation attire autant l’attention… ou alors, la réalité prenait une tournure trop rapide pour lui. Il aura fallu plusieurs minutes aux policiers pour le maîtriser complètement, preuve que l’individu était pour le moins récalcitrant – ou, disons-le, sérieusement sous influence.
Perquisition et arrestation : la suite des événements
Après cette scène rocambolesque, une perquisition est menée au domicile du suspect. Le bilan parle de lui-même : plus de 20 grammes de cocaïne sont saisis. Petit détail ironique : pas de papiers d’identité retrouvés. Comme quoi, on peut être organisé dans la consommation, moins dans l’administration. L’homme est donc arrêté, poursuivi pour possession et consommation de drogue. On notera aussi qu’il a été transporté à l’hôpital afin de subir des examens médicaux, mesure classique après ce genre d’incident.
Quand les commentaires digressent… et que la politique s’invite au débat
Alors, cette histoire aurait pu s’arrêter là, mais elle a provoqué, comme souvent sur Internet, un florilège de commentaires inattendus. Car oui, même quand il est question d’un fait divers où un homme se permet une « pause cocaïne » dans un commissariat, le débat politique ressort. Ainsi, certains discutent du fait qu’on devrait essayer des partis « qui auraient détourné des millions », faire la liste des affaires touchant tous les bords, de Bardella à Macron en passant par la gauche, la droite, voire le PCF à 3% ou LFI pointé comme semant « le KO en France ».
- Certain·es estiment que tout le monde y a goûté, ou presque : personne n’est blanc comme neige.
- D’autres regrettent qu’on digresse politique sous un article traitant d’un fait divers complètement inattendu, rappelant qu’il convient de garder le fil… Même si le filon semble intarissable !
- Enfin, pour d’autres, toutes les expériences politiques seraient vouées à décevoir, alors pourquoi ne pas essayer un renouveau avec le RN, en s’abandonnant presque à la fatalité…
Avouez que rares sont les articles où la consommation insolite de stupéfiants en lieu d’ordre public donne lieu à un débat sur la gouvernance du pays, les retraites ou l’état du politique.
Que retenir de cette scène ? Peut-être qu’on n’est jamais à l’abri d’être surpris, même quand on pense avoir tout vu. Et si la salle d’attente d’un commissariat espagnol n’est pas l’endroit rêvé pour s’adonner à des activités illicites, Internet n’est jamais à court de rebonds pour politiser la moindre anecdote. Une leçon à méditer, et un conseil : la patience est parfois une qualité, surtout… en salle d’attente !
