Pour beaucoup, Hannah Einbinder a fait irruption sur la scène. En tant qu’Eva dans HBO Max’s Hacks, elle a remporté une série de nominations et d’éloges critiques. La série d’évasion de 2021 lui a donné naissance, ainsi que sa co-star Megan Stalter (Hi Gay!), Où elle joue le rôle principal de la série Ava, une écrivaine et comédienne pleine d’esprit de la génération Z avec un passé de « culture d’annulation » qui fait équipe avec un légendaire La diva de la comédie de Las Vegas (jouée par Jean Smart) pour relancer sa carrière.
Et pour toutes ses 27 années sur cette planète, Hacks est son tour le plus médiatisé à l’écran et dans la comédie. Mais nous commençons tous quelque part et pour l’ancienne vedette de GAY VOX, Einbinder, elle revient à ses racines stand-up avec une nouvelle comédie se déroulant au Soho Theatre de Londres du 26 septembre au 8 octobre. Une fois nommée l’une des meilleures nouvelles comédiennes à surveiller de Vulture en 2019, maintenant, des années (et une pandémie) plus tard, elle prouve bien plus que cela dans sa nouvelle émission.
Ouvrant son set avec une courte introduction à sa vie jusqu’à présent « pour ceux qui ne me connaissent peut-être pas » avec une douce musique d’ascenseur en arrière-plan, Einbinder fait des blagues de maman, des plaisanteries sur l’Amérique et des sourcils au public. L’introduction est une mise en place simple pour l’humour extrêmement sec qu’elle va jouer dans l’heure suivante, car les sujets vont du « soulagement comique » dans son premier travail de barista à la présence de matériaux de tapis de yoga dans son pain Subway préféré.
Mais c’est la personnification d’Einbinder du changement climatique et l’analyse cinglante des normes de sécurité alimentaire des États-Unis qui se démarquent vraiment dans son ensemble. Tout aussi frustré par les progrès mondiaux dans la lutte contre le changement climatique, Einbinder fait bien de représenter la voix de la génération frustrée d’aujourd’hui qui en a assez des doubles standards de l’élite polluante. Dans un sketch particulièrement passionné, Einbinder caractérise la planète Terre comme le «mari toxique» et le changement climatique l’ex-femme rejetée qui poursuit son ancien partenaire en justice pour avoir abusé de son pouvoir; ‘Comment oses-tu vouloir me quitter pour une autre planète ?! Bonne chance avec ça, elle n’a même pas d’eau !
Dans un set ponctué de mouvements délibérés maladroits de son pied de micro et de fortes gorgées d’une pinte d’eau, Einbinder coule avec fluidité à travers des anecdotes plus embarrassantes et des conseils de son thérapeute. Dans un sketch, elle décrit comment son thérapeute lui a suggéré de voir un hypnotiseur pour l’aider avec son TDAH. Après une longue pause (Einbinder utilise des silences gênants comme dans beaucoup de grandes comédies sèches) et des regards particulièrement perçants vers le public, elle s’exclame : « C’est vrai, le thérapeute que je consultais depuis 15 ANS m’a suggéré d’aller voir un MAGICIEN ». Ce sont des punchlines comme celle-ci qui non seulement ponctuent son émission, mais établissent des comparaisons avec son personnage à l’écran Eva qui fait des plaisanteries similaires pour Debra Vance de Jean Smart dans Hacks.
L’ensemble d’Einbinder n’est pas seulement glorieusement percutant, il est jonché de références queer pour tous ces LGBTQ-ers dans le public. Vers la fin de son émission, elle décrit sa famille glorieusement queer composée d’elle-même bisexuelle, de deux frères et sœurs trans, d’une grand-mère lesbienne et d’un père qui pleure quand Julie Andrews atteint la note aiguë dans Sound of Music, « donc il doit être quelque chose, droit?’ C’est une punchline qui met fin à un set incroyable pour un comédien prêt à donner la parole à chaque millénaire catastrophique.