Préparez vos zapettes et vos favoris numériques : en juin 2025, France Télévisions tire un trait sur ses mythiques chaînes numérotées pour n’en former plus qu’une. Fini les logos de France 2 à France 5, bienvenue à l’ère de france.tv, unique bannière qui promet clarté, simplicité… et, rassurez-vous, pas d’extinction programmée de vos programmes fétiches !
Une page se tourne : adieu France 2, 3, 4 et 5, bonjour france.tv !
Le 6 juin 2025, c’est un vrai virage pour le groupe audiovisuel public. Les chaînes de France Télévisions ne disparaissent pas dans les limbes, mais comme les anciennes photos de classe jaunies, elles passent à l’album souvenir. Exit les marques séparées : place à france.tv, nouvelle référence qui unit tout sous la même adresse. Mais pas question de sacrifier l’âme des programmes ! Au contraire, tous les repères restent ; ils se contentent de changer de costume.
La stratégie, c’est d’assumer pleinement la transition vers le numérique et le streaming. On range les vieux logos, mais on garde les contenus. Pour le public, c’est l’assurance de retrouver ses émissions phares, sous une bannière claire et unifiée. Et la promesse, c’est bien une navigation limpide, en version linéaire ou à la demande, sur tous les écrans de la maison, du téléviseur au mobile.
Unification, mutualisation : clarté, simplicité et cohérence
Selon adpc-77.fr, l’idée centrale est limpide : l’unification vise non seulement la clarté, mais aussi une logique renforcée. Les programmes majeurs du groupe gagnent en cohérence, tous guidés par une identité stable et une expérience utilisateur repensée. Le parcours entre le direct et l’à la demande se fait naturellement. Le service, lui, s’affiche mobile, facile, et gratuit (ça, c’est dit !).
- Moyens éditoriaux et techniques mutualisés
- Recommandations affinées et catalogues croisés
- Découverte accélérée des contenus
- Genres et rendez-vous valorisés sur le hub france.tv
Tout cela pour une promesse : la simplicité. Un mot d’ordre, tous écrans confondus, au quotidien. D’ailleurs, l’esprit service public reste bien le cœur du moteur : les informations, la culture, l’éducation ne délogent pas. Les téléspectateurs d’hier deviennent aussi internautes, et chaque chaîne autrefois isolée s’ouvre aujourd’hui partout, menant au même patrimoine audiovisuel national. Tout en respectant, parfois, des contraintes aussi concrètes que les arrêtés… interdisant les chiens sur certaines plages (règle de bon sens transposée à la télé ?).
TNT repensée, numérotation bousculée : une transition sous contrôle
Le bouleversement ne se limite pas au 100 % digital. Dès le 6 juin 2025, la TNT évolue, avec un nouvel ordre dans la numérotation. Le canal autrefois de Canal+ se libère pour repositionner France 4. L’objectif ? Mieux guider chaque usager dans sa logique d’accès – pas question de laisser le confort du spectateur dépendre d’habitudes poussiéreuses !
Petite révolution dans la zapette : C8 et NRJ12 sortent de la numérotation, tandis que CMI TV et Ouest France TV font leur apparition. Diversité et clarté de navigation restent néanmoins les boussoles affichées. Et pour éviter la panique à bord, chaque foyer bénéficie d’un vrai temps d’adaptation balisé. Les programmes persistent, simplement réuni sous une adresse commune : france.tv.
Des interrogations soigneusement soulevées entourent l’accessibilité générale. Dans d’autres débats brûlants (péages à flux libre, coûts perçus), les perceptions évoluent. Ici, la réforme TNT veut d’abord le bénéfice utilisateur, même si l’inquiétude persiste. La communication à venir précisera chaque étape, chaque impact, pour une adaptation sans stress.
france.tv, la plateforme : un hub fédérateur pour tous les usages
Les usages, eux, n’ont pas attendu la réforme pour basculer. Aujourd’hui, le public mixe direct, replay et mobile. Le numérique mène la danse (même pour l’info !), et la télévision garde son sens en s’adaptant sans renier ses fondamentaux de service public. La présence sur tous les écrans devient le grand enjeu d’accessibilité.
La plateforme france.tv, qui peut se targuer de 36 millions de visiteurs uniques chaque mois, ne joue pas la carte solo : Arte, l’INA, TV5Monde, France 24 l’ont déjà rejointe, et LCP comme Public Sénat viendront compléter l’aventure. L’offre s’étoffe, se met en valeur, et le hub centralise l’accès et la découverte. Résultat : une lisibilité inédite.
Le modèle n’oppose pas le linéaire et le numérique, il les combine : selon le contexte, selon l’écran, à chaque public sa préférence. Les chaînes changent d’apparence, mais pas d’âme ni de vocation. Le but reste simple : accès gratuit, simple, durable, fidélité des publics et conquête des nouvelles générations.
La transition s’accompagne d’une communication claire, et chaque foyer aura du temps pour enregistrer les nouvelles positions sans perdre ses bonnes (ou mauvaises) habitudes. Flux linéaire et lecture à la demande cohabitent, les chaînes s’effacent en tant que marques pour clarifier les accès. En résumé : le pari est lancé, avec une offre forte, lisible, et franchement tournée vers l’avenir !
