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    Alerte radioactive : 23 conteneurs contaminés au Césium 137 bloqués en mer, les Philippines dans l’impasse

    16 novembre 20254 minutes
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    Alerte radioactive en haute mer : un casse-tête flottant qui fait tanguer les Philippines… et pas que. 23 conteneurs contaminés au Césium 137 attendent désespérément un port d’attache, alors même que tout le monde se renvoie la patate chaude — ou plutôt la poussière de zinc radioactive. Décryptage d’une crise qui fait des vagues !

    Un embarquement pour nulle part : l’impasse des 23 conteneurs

    Personne n’en veut. C’est bien là le problème. Depuis plus d’une semaine, 23 conteneurs remplis de zinc contaminé au Césium 137 patientent au large des côtes philippines, dans la baie de Manille, leur accueil glacial étant assuré par une mer quelque peu embarrassée. Un responsable nucléaire philippin a tiré la sonnette d’alarme le 31 octobre, demandant avec insistance que quelqu’un trouve, et vite, une solution pour éliminer cette cargaison radio-active. Mais la résolution tarde : qui héritera du cadeau empoisonné ?

    Retour à l’expéditeur et querelles locales

    L’affaire commence quand des traces de Césium 137, substance radioactive bien connue des spécialistes de l’industrie et du médical, ont été détectées dans 23 conteneurs arrivés en Indonésie. Refus catégorique des autorités locales, qui « rejettent et réexportent » immédiatement la marchandise d’où elle venait, c’est-à-dire les Philippines. Ambiance cordiale… Depuis le 20 octobre, les conteneurs restent donc obstinément à quai, tandis que les autorités philippines se disputent avec Zannwann International Trading Corp, entreprise accusée d’être à l’origine de l’affaire.

    L’objet du litige ? De la poussière de zinc contaminée, un sous-produit mal-aimé de la production d’acier. Cette poussière exportée provenait du recycleur Steel Asia, via Zannwann International Trading Corp, selon les dires de M. Arcilla, un intervenant clé de la régulation nucléaire philippine. Steel Asia, prise dans la tempête, a préféré suspendre temporairement les opérations de son usine de recyclage de ferraille mais s’insurge contre les conclusions du PNRI (Institut philippin de recherche nucléaire), qu’elle juge « infondées et non scientifiques ». Elle affirme que la cargaison ne lui appartient pas.

    Pendant ce temps, Zannwann, contactée par l’AFP, a tout simplement… zappé la question et n’a pas répondu. Personne ne se bouscule donc pour revendiquer ces conteneurs.

    Contexte régional et scandales radioactifs

    Ce rejet indonésien intervient dans un climat déjà tendu : le pays venait d’être secoué par un scandale de contamination radioactive dans plusieurs produits alimentaires importés. Les autorités soupçonnent que des importations de ferraille pourraient avoir introduit des substances radioactives dans la chaîne alimentaire. Coïncidence gênante ou défaillance structurelle ? On vous laisse deviner, mais le timing tombe mal.

    Le malaise dépasse la région. La FDA américaine vient justement de rappeler des crevettes surgelées et des clous de girofle originaires d’Indonésie, car ils contenaient eux aussi des traces de Césium 137. Oui, même votre assiette peut devenir un sujet nucléaire — soyez donc vigilant à la composition de votre prochain curry.

    • Le Césium 137 : utilisé à des fins médicales et industrielles, mais jamais censé débarquer dans des produits alimentaires ou des matières recyclées non contrôlées.
    • Rappel américain : des produits importés d’Indonésie ramenés en urgence pour éviter l’exposition des consommateurs.

    Quels risques ? Faut-il sortir le compteur Geiger ?

    Côté mesures, il faut se rassurer : les niveaux de radiation détectés dans les conteneurs philippins ne sont pas très importants, selon les responsables locaux. « Ce n’est pas une urgence nationale. C’est un problème qui peut peut-être être résolu », affirme une source officielle. On reste donc, pour l’instant, loin du scénario catastrophe hollywoodien — mais la prudence reste de mise : selon la FDA, une exposition prolongée au Césium 137, même à de faibles doses, peut entraîner un risque accru de cancer.

    En attendant, nos conteneurs orphelins continuent leur croisière en eaux troubles, au cœur d’un débat sur l’opacité des filières industrielles et la circulation des déchets dangereux. Pas de quoi détendre l’ambiance entre les États concernés, ni rassurer les riverains voisins des ports prêts à fermer les écoutilles…

    Conclusion : une solution à la dérive ?
    Entre querelles commerciales et inquiétudes sanitaires, l’affaire des 23 conteneurs n’a pas fini de faire couler de l’encre. En attendant qu’un responsable se désigne (ou, miracle, qu’une solution technique fasse surface), la vigilance s’impose pour éviter que ces incidents ne deviennent la routine dans le trafic mondial des déchets. Le bon sens ? Peut-être commencer par renforcer les contrôles et la transparence, histoire que nos plats de demain ne brillent que par leur saveur…

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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