Près de la moitié des jeunes LGBTQ+ ont envisagé de tenter de se suicider au cours de la dernière année, selon une enquête alarmante

Deux jeunes LGBTQ+ sur cinq ont sérieusement envisagé de tenter de se suicider au cours de l’année écoulée, selon les chiffres choquants de The Trevor Project.

L’organisation de prévention du suicide des jeunes LGBTQ a publié son enquête nationale américaine de 2023 sur la santé mentale des jeunes LGBTQ, dans laquelle plus de 28 000 jeunes LGBTQ+ âgés de 13 à 24 ans ont été interrogés.

C’est la cinquième année consécutive que The Trevor Project mène l’enquête.

Les résultats montrent que 41 % des répondants ont sérieusement envisagé de tenter de se suicider au cours de la dernière année. En détail, cela s’est traduit par la moitié des répondants transgenres et non binaires et près de trois répondants de genre cis sur 10.

C’est une légère baisse par rapport aux résultats de l’année dernière, qui montraient que 45 % des répondants envisageaient sérieusement de tenter de se suicider.

Les taux d’envisager de tenter de se suicider et de tenter de se suicider étaient également plus élevés chez les 13 à 17 ans que chez les 18 à 24 ans.

Plus des deux tiers des jeunes LGBTQ+ ont également déclaré avoir des symptômes d’anxiété, tandis qu’un peu plus de la moitié ont déclaré avoir des symptômes de dépression.

Près d’un tiers des personnes interrogées ont déclaré que leur mauvaise santé mentale était « la plupart du temps ou toujours » due à l’étendue des politiques et de la législation anti-LGBTQ+ aux États-Unis, tandis que les deux tiers ont déclaré que les interdictions de discuter des personnes LGBTQ+ dans les écoles rendaient leur mental santé « bien pire ».

La vice-présidente de la recherche du projet Trevor, le Dr Ronita Nath, a déclaré que les résultats s’ajoutaient au « corps croissant de littérature détaillant les effets néfastes sur la santé mentale de la victimisation anti-LGBTQ sur les jeunes », ainsi que sur la façon dont le soutien et l’acceptation peuvent être potentiellement vitaux. -économie.

« Alors que l’existence des jeunes LGBTQ continue d’être injustement mise en débat, il est essentiel de souligner systématiquement que ces défis ne sont pas inhérents à l’identité LGBTQ, mais découlent plutôt de la stigmatisation, de la discrimination et de la violence. »

Citant les taux élevés de jeunes transgenres et non binaires qui envisageaient de tenter de se suicider, le plaidoyer de l’organisation et vice-président du gouvernement, Kasey Suffredini, l’a qualifiée de « crise de santé publique ».

« Et c’est évitable », a-t-il dit.

« Notre gouvernement doit travailler du haut vers le bas pour réduire les facteurs de risque comme la violence et la discrimination et accroître l’accès aux soins de santé essentiels, à des écoles sûres et à des systèmes de soutien.

« Pourtant, beaucoup trop de législateurs au niveau des États font des heures supplémentaires pour faire avancer un programme politique dangereux qui mettra en danger la vie de jeunes. »

Suffredini a ajouté que l’organisation comprenait que « certains de ces problèmes peuvent sembler compliqués pour les personnes qui n’ont jamais rencontré de personne transgenre, mais l’impact de la victimisation sur nos jeunes est clair et désastreux ».

Pour la première fois, les répondants à l’enquête du projet Trevor ont été invités à décrire à quoi ressemblerait un monde où toutes les personnes LGBTQ+ seraient acceptées.

Les thèmes communs comprenaient : les personnes pouvant être qui elles veulent être, avoir des droits humains fondamentaux, d’autres s’occupant de leurs propres affaires, la disponibilité de salles de bains non sexistes et ne pas avoir à se soucier de sortir.

Le suicide est évitable. Les lecteurs concernés par les problèmes soulevés dans cette histoire sont invités à contacter les Samaritains au 116 123 (www.samaritans.org), ou Mind au 0300 123 3393 (www.mind.org.uk). Les lecteurs aux États-Unis sont encouragés à contacter le Ligne nationale de prévention du suicide au 1-800-273-8255.