Lorsque les Jeux olympiques ont commencé, il y a eu beaucoup de discussions sur les athlètes trans et non binaires entrant dans ce chaudron pour la première fois. Cette première fois est venue avant que la flamme olympique ne soit allumée. La date était le 21 juillet 2021.
Le milieu de terrain portant le numéro 5 pour le Canada est entré sur le terrain ce soir-là contre l’hôte, le Japon. Le nom « Quinn » a repris la phrase de connexion « le premier athlète trans non binaire à participer aux Jeux olympiques » dans son intégralité.
Assis devant un terminal informatique tôt le matin et essayant de ne pas réveiller mes camarades de maison, ce journaliste était assis dans une excitation presque incontrôlable. La dernière fois que j’ai ressenti ce buzz intérieur, c’était en regardant le Super Bowl XXII à l’adolescence et en voyant un quart-arrière noir comme moi diriger une équipe vers un championnat.
Ce jour de juillet, il y a deux semaines, j’ai vu une personne transgenre comme moi sur le point de jouer sur la plus grande scène sportive du monde.
Ils ont apporté leur jeu intransigeant habituel en contrôlant le milieu de terrain central et ont marqué les attaquants explosifs du Japon. À la 43e minute du match, Quinn a éteint une menace offensive avec un tacle glissé pointu, et j’ai réveillé mes colocataires en encourageant le jeu.
L’histoire et l’impact du simple fait d’être là signifiaient des volumes. Dans une interview sur The Trans Sporter Room l’automne dernier, Quinn l’a expliqué.
« C’est un endroit où je peux ouvrir la voie en tant qu’athlète trans. Je veux utiliser ma plateforme. L’une des raisons pour lesquelles je suis sorti était d’utiliser ma plate-forme et j’espère que ma voix pourra aider à élever d’autres voix trans dans notre communauté. – Quinn sur The Trans Sporter Room, octobre 2020.
Tout au long de ce tirage, regarder Quinn jouer était un mélange de fierté, de pouvoir et d’inspiration. Ils ont apporté la bagarre, la férocité et ce que les aficionados du football appellent le « taux de travail ».
Quinn était toujours en mouvement et prêt à tacher l’herbe tout en jouant en moyenne plus de 60 minutes par match. Leurs efforts et leur leadership ont déteint sur une jeune défensive canadienne considérée comme suspecte dans le jeu de billard. L’unité a amélioré son match pour atteindre un joyau de blanchissage lors de sa victoire historique en demi-finale contre les États-Unis.
Ceux-ci comptaient autant pour moi que l’histoire en cours. J’étais fier parce que Quinn s’est présenté, et j’étais excité parce que ils se sont montrés.
Les fiches de statistiques Quinn n’ont marqué aucun but dans ce tournoi olympique, mais leur jeu sur le terrain a permis au soccer féminin canadien d’atteindre son objectif principal.
Après deux médailles de bronze consécutives aux Jeux olympiques, le cri de guerre canadien était de « changer la couleur de la médaille ».
Médaille d’or obtenue lors d’une séance de tirs au but à couper le souffle. Mission. Accompli.
Le jeu de Quinn a également mis l’accent sur leur objectif personnel principal.
Un objectif mesuré à la forme de chaque jeune personne trans et non binaire qui a un modèle à regarder et un rêve sportif à portée de main. Un objectif mesuré par beaucoup de personnes trans comme moi debout un peu plus grandes et souriantes un peu plus larges. Un objectif mesuré par les conversations positives qui ont eu lieu dans un vestiaire d’équipe et, espérons-le, propagées dans d’autres vestiaires, salles de conseil et chambres législatives en Amérique du Nord et dans le monde.
Merci Quinn. Merci pour le courage de vous présenter, le courage d’aller au bout et le feu que vous avez montré à chaque match qui a contribué à forger l’or.
Mémo à Canada Soccer : Si vous commencez à vendre les chandails des joueurs, je prendrai un #5, s’il vous plaît.