Des milliers de personnes ont défilé à Budapest Pride le 24 juillet 2021. (AFP via Getty/FERENC ISZA)
Des milliers de personnes ont défilé avec défi dans le défilé de la fierté de Budapest samedi 24 juillet, en solidarité contre la législation anti-LGBT+ en Hongrie.
La Budapest Pride de cette année était plus une manifestation qu’un défilé, car elle faisait suite à une nouvelle loi interdisant la « promotion » des problèmes LGBT+ dans les écoles, établissant une liste approuvée par le gouvernement des prestataires d’éducation sexuelle dans les écoles et interdisant tout contenu LGBT+. dans la publicité ou les médias qui pourraient être vus par des mineurs.
La nouvelle loi n’est que la dernière d’une longue série d’attaques contre les droits LGBT+ en Hongrie par le Premier ministre Viktor Orban et son parti Fidesz, allant de l’interdiction des unions civiles et de l’adoption homosexuelle jusqu’au lancement d’une offre visant à effacer légalement les personnes trans.
La manifestation a débuté à 14 heures et des milliers de Hongrois homosexuels ont défilé aux côtés de leurs alliés dans les rues du centre de Budapest, brandissant des drapeaux de la fierté et tenant des pancartes.
Les personnes LGBT et leurs alliés affluent #BudapestFierté et plus sur le chemin, quel spectacle à voir! ????️????????????????️????????????????️????????????????️????????????pic.twitter.com/sh48shf4lg
– Scott Cuthbertson (@ScotCuthbertson) 24 juillet 2021
Vue depuis la rue : « ça va papa relax, je suis gay, pas pro-Fidesz » #BudapestFierté pic.twitter.com/d8kUyKhTIk
– Peter Murphy (@MurphyPeterN) 24 juillet 2021
Un participant a dit Reuters: « La loi est un outrage. Nous vivons au 21e siècle, quand de telles choses ne devraient pas se produire.
« Nous ne sommes plus à l’époque communiste, c’est l’UE et tout le monde devrait pouvoir vivre librement. »
Les contre-manifestants étaient largement dépassés en nombre à Budapest Pride
Bien qu’au moins deux contre-manifestations aient été organisées pour s’opposer à la Budapest Pride, elles étaient minuscules par rapport à la marche elle-même.
Dans un cas, une poignée de manifestants se sont rassemblés sous des pancartes indiquant «Hetero Pride Budapest» et dans un autre, des fanatiques ont crié «sales gays» et «interdisez-le».
Deux contre-manifestations (v petites jusqu’à présent) de groupes d’extrême droite tenues à l’écart du point de départ et du milieu du défilé par une forte présence policière #BudapestFierté pic.twitter.com/jxGu88K7Us
– Peter Murphy (@MurphyPeterN) 24 juillet 2021
Nous avons trouvé le premier rassemblement de contre-manifestants. Divers chants incluent « sales gays » et « interdisez-le » #BudapestFierté pic.twitter.com/5x6E6ORz3K
– Katy Scholes (@Katy_Scholes) 24 juillet 2021
De nombreux diplomates étrangers se sont joints au défilé, en solidarité avec la communauté LGBT+ hongroise et pour soutenir l’action en justice de l’UE contre la Hongrie concernant la législation anti-LGBT+.
L’eurodéputée irlandaise Maria Walsh a assisté à la marche et a déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux : « Nous sommes ici pour crier sur les toits que les droits humains fondamentaux et l’égalité sont des principes de l’Union européenne et doivent donc être respectés et soutenus par Orban et Fidesz ici en Hongrie.
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Aujourd’hui, @MariaWalshEU ont défilé dans le défilé de la fierté de Budapest pour montrer leur soutien aux membres de la famille arc-en-ciel hongrois, aux militants et aux alliés. #BudapestFierté ???? pic.twitter.com/gI629b8OgJ– Fine Gael (@FineGael) 24 juillet 2021
Elle a ajouté quand Parlant à Nouvelles du ciel Correspondant Europe Adam Parsons : « Assez doit être assez. On ne peut pas continuer à parler du mot à la mode de la solidarité sans le mettre en œuvre concrètement dans les salles et autour des tables qui comptent. Orban ne fait que commencer.
L’eurodéputé belge Assita Kanko était également présente à la marche et a partagé une photo d’elle serrant un inconnu dans ses bras.
Elle a tweeté : « Une jeune fille près de moi a commencé à pleurer lorsque le discours a commencé. Je ne pus m’empêcher de la serrer dans mes bras et la sentis sangloter contre ma poitrine.
«Elle n’a rien dit, mais ce qui est clair, c’est qu’à ce moment précis, il est normal d’être qui vous êtes. Libre. »