Un écrin discret au cœur de la Villa Montmorency
Impossible d’évoquer la vie de Sylvie Vartan sans mentionner son attachement presque viscéral à une somptueuse demeure nichée dans la mythique Villa Montmorency, dans le 16ᵉ arrondissement de Paris. Cette enclave, aussi verdoyante que sécurisé, réunit une poignée de voisins triés sur le volet où se croisent industriels, artistes et politiques, loin du tumulte des boulevards.
La chanteuse y vit paisiblement depuis la fin des années 1970, époque où elle partageait encore la vie de Johnny Hallyday. C’est ensemble qu’ils acquièrent cette maison spacieuse de 400 m², cerclée d’un jardin de 600 m² – un luxe rare à Paris, sauf pour ceux qui savent garder un secret (et dont le carnet d’adresses pèse aussi lourd que leur portefeuille, il faut bien l’avouer !).
Une demeure témoin de l’histoire familiale
La Villa Montmorency n’a rien d’une simple adresse : elle incarne la réussite, l’élégance… et une étonnante stabilité, à l’image de Sylvie Vartan elle-même. Attachée à Paris malgré des allers-retours entre la France et Los Angeles, l’artiste y a vu défiler les chapitres les plus marquants de sa vie.
Mais l’histoire de cette maison ne s’arrête pas là. Lors de sa séparation avec Johnny Hallyday, Sylvie fait un choix qui force le respect : transmettre directement la moitié de la propriété à leur fils, David Hallyday. « J’ai refusé de recevoir de Johnny, sous forme de donation, sa part de la maison, préférant que cela revienne directement à notre fils », confiait-elle à l’AFP. Un geste fort, qui ancre cette bâtisse dans la lignée familiale.
- En 2002, Johnny officialise la démarche devant notaire.
- David Hallyday devient ainsi propriétaire de 50 % du bien.
- La valeur est alors estimée à 3,05 millions d’euros.
- En seize ans, selon Le Figaro Immobilier, cette part a vu sa valeur grimper de plus de 230 %, avec des prix pouvant atteindre 46 000 € le m² dans la Villa Montmorency.
Un double attachement entre Paris et Beverly Hills
Installée « depuis toujours » à la Villa Montmorency, Sylvie Vartan avoue pourtant partager son temps entre la capitale française et la lumière de la Californie. À Beverly Hills, elle partage une seconde vie avec son mari Tony Scotti. Mais Paris reste chez elle… peut-être parce que, même entre les palmiers, on ne trouve jamais tout à fait la magie des marronniers.
Le point commun entre ses deux havres ? Le style, toujours. « Mes deux maisons sont meublées de la même façon », confiait-elle au Point, précisant son goût pour les matières nobles et la sobriété intemporelle. Qu’on soit d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, pas question de céder à la tentation du kitsch !
Un héritage vivant, entre souvenirs et modernité
Malgré une existence qui oscille entre deux continents, c’est bel et bien à Paris que Sylvie Vartan se sent chez elle. Elle aime à plaisanter sur la logistique d’une telle vie : « Deux maisons, du personnel, des voyages, des enfants… Je préférerais habiter à l’hôtel et commander du room service ! » Un brin d’humour qui n’empêche pas la chanteuse de rester fidèle à son adresse de la Villa Montmorency, ce cocon feutré où le passé et le présent se racontent à voix basse.
Ce choix d’ancrage, rare chez les célébrités, donne à la maison de Sylvie une dimension toute particulière : on y sent à la fois la trace des années et la force des liens familiaux. Entre héritage et élégance, cette demeure est à l’image de sa propriétaire : discrète, surprenante et toujours singulière.
Conclusion : En attendant, peut-être, de poser définitivement ses valises de l’autre côté de l’Atlantique – ou de s’offrir, qui sait, ce fameux room service tant rêvé -, Sylvie Vartan savoure encore les charmes de sa maison parisienne. Pour tous ceux qui rêvent de stabilité, un conseil : le bonheur se cache souvent derrière la porte que l’on n’a jamais voulu quitter, surtout quand elle ouvre sur la Villa Montmorency.
