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    Bisou sur la bouche à son enfant : pourquoi les experts recommandent d’y renoncer dès 3 ans

    16 octobre 20255 minutes
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    Le bisou sur la bouche à son enfant : un geste qui divise, qui attendrit… et qui crispe ! Les débats font rage, les commentaires s’enflamment, les avis s’opposent et les bises volées n’ont jamais autant fait parler d’elles. Mais pourquoi les experts tirent-ils la sonnette d’alarme dès l’âge de 3 ans ? Plongeons dans cette disputatio familiale, où baisers riment parfois avec confusion, et tranchons, langue bien pendue oblige, sur un rituel qui n’est pas aussi anodin qu’il en a l’air.

    Entre tendresse et malaise : la polémique des bisous sur la bouche

    Rien ne semble plus clivant parmi les habitudes affectives que ce fameux bisou sur la bouche. D’un côté, les adeptes voient là un simple rituel affectueux, une façon de se dire bonjour, bonne nuit, ou encore « je t’aime », sans arrière-pensée. De l’autre, les détracteurs jugent ce geste inapproprié, voire malsain. Il n’est qu’à voir les réactions provoquées par quelques célébrités pris la main (ou plutôt la bouche) dans le sac : l’actrice Gal Gadot, embrassant sa fille de 3 ans lors d’une cérémonie publique, ou encore David Beckham affichant, il y a peu, une photo bouche contre bouche avec sa fille de 10 ans. Autant dire qu’Instagram n’a pas fini de crépiter…

    Un mode de communication… qui interroge

    Dans de nombreuses familles, le bisou sur la bouche s’ancre comme une véritable façon de communiquer. On l’utilise pour souhaiter de beaux rêves ou une bonne journée à la sortie de l’école. Florence Millot, psychologue pour enfants, souligne que le geste n’est pas intrinsèquement malsain : la sexualisation du baiser est, au fond, une question de culture. Mais que se passe-t-il dans la tête de l’enfant ? Eh bien, là où le bât blesse, c’est que l’habitude s’installe, profondément ancrée, sans que l’enfant ne puisse vraiment en questionner le sens ou le consentement. La figure parentale étant, avouons-le, assez intimidante, il a plutôt tendance à se laisser faire – ce qui déplace le problème sur la question délicate de l’intrusion dans son intimité.

    Des répercussions sur la construction de l’enfant

    Alors, doit-on s’inquiéter pour l’équilibre familial ? Pour Florence Millot, le bisou sur la bouche peut, à force, bouleverser la représentation de l’enfant concernant sa place dans la famille. Lorsqu’un enfant réalise que le baiser qu’il reçoit est identique à celui échangé entre ses parents, c’est tout le schéma familial qui peut vaciller. Cela risque d’instaurer, insidieusement, une confusion : l’enfant pourrait s’imaginer sur le même plan que le second parent, voire endosser un rôle de petit chef. Cette confusion n’est pas sans risque au moment clef du complexe d’Œdipe, où l’enfant vit des ambivalences vis-à-vis de ses parents.

    Il s’agit aussi d’une intrusion dans la sphère personnelle. Là où le bisou sur la bouche fusionne, il empêche aussi, parfois, l’enfant de partir à l’aventure, de découvrir le monde extérieur et de tracer son autonomie. Vu sous cet angle, le baiser paraît régressif : il « barricade » certaines portes et freine la conquête de soi.

    Pourquoi le couper net ? Les experts recommandent de stopper… à 3 ans

    Florence Millot se montre sans détour : s’il n’est pas question de diaboliser ce geste, mieux vaut le limiter strictement. La bouche, zone érogène s’il en est, possède un fort potentiel affectif et, selon la psychologue, ce n’est pas anodin que les amoureux s’y attardent : le baiser, dès la naissance, est source de plaisir (celui de téter, notamment). Il existe donc, même chez le tout-petit, une forme d’excitation sensorielle qu’il ne sait pas encore nommer. Jusqu’à 2 ans, rien de dramatique : le bébé n’est pas pleinement conscient de son corps. Mais ensuite, vers 3 ans, l’autonomie naissante de l’enfant invite à abandonner ce rituel qui pourrait entraver sa construction.

    Et si le bisou sur la bouche fut longtemps la norme dans votre foyer ? Pas de panique ! Il s’agit, surtout, de transitionner en douceur. Florence Millot recommande de détourner la bouche en offrant plutôt la joue, accompagnée d’un grand sourire. L’enfant ne vivra pas cela comme un rejet : il puisera ailleurs, dans la tendresse des bras, dans les gestes consolateurs, dans le regard aimant. Le contact buccal n’est pas une condition sine qua non pour étancher la soif d’affection.

    • Proposer la joue si l’enfant tend les lèvres
    • Varier les marques d’amour : câlins, mots doux, gestes réconfortants
    • Accompagner le passage avec simplicité et naturel

    Chez certains parents, cette transition se fait naturellement : les baisers sur la bouche tendent à migrer vers la joue dès le début de l’école primaire, sans sentiment de malaise ni contrainte, dans le respect du rythme de chacun.

    En conclusion : si le bisou sur la bouche a longtemps été un doux rituel, il n’est pas anodin pour le développement de l’enfant. Retirer ce geste dès l’âge de 3 ans, c’est respecter son autonomie grandissante, sans rien sacrifier de la tendresse parentale. La preuve que l’amour, lui, sait toujours trouver ses chemins… même quand on rabat la joue !

    ★★★★★

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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