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    L’Oregon s’allume et se connecte au pouvoir des champignons magiques Outil « Vulnérabilité »

    19 mai 20235 minutes
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    Salle des spores : le psilocybe cubsensis peut maintenant être cultivé commercialement dans l’Oregon

    Portland (AFP) – Tori Armbrust cultive des champignons magiques.

    Pas secrètement ou furtivement, mais commercialement. Parce que dans l’État de l’Oregon, dans l’ouest des États-Unis, c’est légal.

    Partout ailleurs aux États-Unis « J’aurais de gros ennuis pour ça, à 1 000% », rit-elle.

    Depuis cette année, des producteurs agréés comme Armbrust ont pu vendre ce que les Aztèques appelaient la « chair des dieux » à des centres proposant des séances de thérapie psychédélique, une légalisation qui, selon les partisans, pourrait offrir une réelle aide aux personnes aux prises avec des problèmes psychologiques.

    Les champignons hallucinogènes ont longtemps été associés à la contre-culture américaine, plus étroitement avec Timothy Leary, dont la phrase « Allumez, écoutez, abandonnez » a contribué à définir les années 1960.

    Après des décennies de désapprobation sociale, l’ingrédient actif de ces champignons, la psilocybine, fait maintenant l’objet d’un intérêt croissant pour la recherche : un traitement possible prometteur contre la dépression, la dépendance ou le stress post-traumatique.

    L’Oregon, un État rural accidenté avec une tendance nettement libérale, défie une interdiction fédérale autorisant les personnes de plus de 21 ans à accéder aux champignons magiques sans ordonnance, à condition qu’ils soient ingérés sous les auspices d’un facilitateur certifié.

    Un voyage sous champis dans ces circonstances dure environ six heures et doit être suivi d’au moins une séance de conseil – non trippante.

    La certification nécessite l’achèvement d’une formation de 160 heures et fait appel à des professionnels de la santé mentale comme Tyler Case, qui a payé environ 10 000 $ pour la qualification dans l’espoir de pouvoir offrir une alternative aux patients souffrant de troubles de la personnalité souvent considérés comme incurables.

    La psilocybine est « un outil qui peut aider les gens qui… n’ont trouvé d’aide nulle part ailleurs », explique à l’AFP le conseiller de 44 ans.

    « Nous utilisons tout le temps de puissants médicaments psychotropes, faisons des choses qui vont altérer le fonctionnement du cerveau des gens. Pourquoi ne pas essayer cela aussi ? »

    Les scientifiques étudient toujours le fonctionnement de la psilocybine et on sait peu de choses sur son utilisation à long terme.

    Mais la recherche suggère que, comme d’autres psychédéliques tels que le LSD (acide) ou la MDMA (ecstasy), il augmente les connexions neuronales, reformate efficacement le cerveau et encourage de nouvelles façons de traiter l’information qui peuvent aider les utilisateurs à résoudre des problèmes émotionnels ou comportementaux de longue date. .

    Tobias Shea pense que ce reformatage l’a aidé à sortir d’une profonde dépression.

    Deux tournées en Afghanistan avec l’armée américaine au cours desquelles il a perdu des camarades ont laissé à Shea une anxiété débilitante qui l’a parfois empêché de quitter la maison.

    La psychothérapie et les antidépresseurs n’ont pas fonctionné pour lui, donc plus d’une décennie avant la légalisation de l’Oregon, il a pris deux fois des champignons.

    « Mon expérience dans les deux sessions impliquait des hallucinations visuelles qui ressemblaient à un prisme coloré, comme un arc-en-ciel qui couvrait tout dans mon champ visuel », a-t-il déclaré.

    « Émotionnellement, j’ai ressenti une joie abondante, ainsi qu’un immense sentiment d’admiration face à l’immensité et à la complexité de l’univers, et je me suis demandé comment j’étais connecté à tout ce qui m’entourait. »

    Travaillant avec un animateur, il a « déballé ce contenu effrayant dans ma tête » et a pu le traiter d’une manière avec laquelle il est maintenant à l’aise.

    Une telle utilisation officieuse des champignons existe depuis longtemps en marge de la psychothérapie. Mais opérer dans des zones grises laissait les patients ouverts aux abus.

    Limiter les mauvais comportements et établir un cadre juridique est l’un des principaux avantages de la décision de l’Oregon, explique Elizabeth Nielson, psychologue et fondatrice de Fluence, l’une des entreprises agréées pour former de nouveaux superviseurs.

    Dans ses ateliers, les formateurs soulignent « l’extrême vulnérabilité » des patients lors de leurs parcours transcendantaux.

    On apprend aux facilitateurs potentiels à intervenir le moins possible pour ne pas influencer leurs clients.

    Ils doivent également convenir au préalable des parties du corps qui peuvent être touchées, en particulier dans les cas où quelqu’un pourrait vivre un bad trip.

    Alors que l’Oregon est en tête, l’expérience de la légalisation gagne du terrain ailleurs aux États-Unis.

    En novembre, le Colorado a voté la dépénalisation des champignons hallucinogènes et la création de « centres de traitement ». Une douzaine d’autres États, dont New York et la Californie, envisagent des mesures similaires.

    Mais au-delà des promesses thérapeutiques, il y a une autre question : qui pourra s’offrir de tels services ?

    Les séances de 3 500 $ offertes par le premier centre agréé de l’Oregon, qui vient tout juste d’ouvrir, sont scandaleuses pour certains habitants comme Don, qui gère un magasin de fongiculture à Portland.

    « Vous pouvez cultiver le vôtre pour 40 $ », déclare l’homme de 49 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

    « Je sens que ça va être principalement vers les touristes. »

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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