Si vous êtes sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, vous avez été exposé à des comptes « Cash Master ». Il s’agit d’individus qui sollicitent de l’argent auprès d’autres personnes en échange d’un comportement lié à la domination.
Il s’agit d’une tendance croissante au sein de la communauté gay. Le terme est couramment utilisé sur les réseaux de médias sociaux. Cependant, ce n’est pas le seul qui fait toujours référence aux concepts de la relation Domi/soumis et de l’argent. Pour que le système fonctionne, il faut : une personne qui prend l’argent et demande un montant de manière dominante, elle est connue sous le nom de » Cash Master « , une autre personne qui est en position de soumission et est payée pour le » bien du maître « , elle est appelée » Money Slave « .
Une tendance du milieu gay
L’idée met les deux personnages dans une position d’autorité qui tient tout l’édifice et le lien de confiance. Chacun des deux hommes en profite et s’y intéresse sans qu’il y ait de lien sexuel. Tout cela se passe principalement par le biais des médias sociaux et à distance non impliquée, évitant l’élément sexuel à l’exception de rares cas où la transaction est suivie d’une période de chat privé ainsi que de « massacre ».
La base de Cash Master est strictement financière. La personne que l’on appelle « Cash Master » est attirée par la possibilité de pouvoir augmenter la somme d’argent sur son compte bancaire ainsi que d’acquérir des produits physiques. Il n’est pas rare de voir des propriétaires de comptes publier des photos de leurs achats, y compris des sous-vêtements, des téléviseurs, des consoles de jeux, et même le coût d’un repas au restaurant. Le « Cash Master » se fait un plaisir de demander de l’argent à ses « soumises ».
Pour la personne qui donne l’argent, l’idée de jouissance est plus évidente. L’excitation provient de l’acte même de dépenser de l’argent pour quelqu’un d’autre. C’est l’incarnation même de la soumission. Les explications mentionnées en premier lieu par l' »esclave de l’argent » se rapportent toutes à la position de demande sans retour spécifique, un peu comme la célèbre citation « Plaisir de donner et plaisir de recevoir ».
En particulier : une posture extrêmement dominante de la part du partenaire du « Money Game ». Une analyse à long terme et une reconnaissance des inégalités de la part du « maître ». C’est la raison pour laquelle le concept de Cash Master est basé sur une approche spécifique. En effectuant des recherches sur diverses pages de Twitter, nous avons découvert certains facteurs qui aideront une personne à réussir dans ce domaine.
Devenir cash master
Tout d’abord, vous devez créer un compte avec lequel les fonds seront reçus. Plusieurs options sont disponibles, comme leetchi.com, lepotcommun.fr ou Paypal. Ce compte est la base de tout. Les échanges d’argent sont toujours à la limite de la légalité, notamment lorsqu’ils ont lieu dans le cadre de relations sexuelles ou lorsqu’ils mettent l’un des participants dans une position moins favorable.
C’est également le cas du phénomène « Cash Master ». L’article L611-1 du Code pénal est le texte législatif qui établit une sanction pour les clients de la prostitution. La personne qui demande l’argent n’est pas visée par cette disposition.
Le « Cash Master » n’est pas concerné par la prostitution puisqu’il est en mesure d’offrir un échange d’argent. Cependant, il pourrait être considéré comme une fraude ou un abus de confiance lorsque la personne qui reçoit l’argent ne respecte pas son engagement.
Examinons la situation de la personne qui donne l’argent. L’article L611-1 du Code pénal stipule qu’il est punissable de « solliciter ou d’accepter des relations sexuelles d’une personne qui se livre à la prostitution, à certaines périodes, même en échange d’une rémunération ou d’une promesse de rémunération ou d’un avantage en nature ou de la promesse de l’avantage ».
Cela signifie que, si la relation entre l' »esclave de l’argent » avec son « maître de l’argent » est sexuelle, alors ce dernier tombe sous le coup de la loi. Peu importe que la relation soit virtuelle ou physique, si la relation est uniquement financière et que l' »esclave de l’argent » est toujours dans la joie de donner, ensuite tout est bon !
Il s’agit là d’un point crucial à prendre en considération, notamment parce que la relation se déroule principalement sur les réseaux et, par conséquent, dans un lieu intermédiaire. Tout repose sur le lien de confiance rendu virtuel. Toutes les méthodes évoquées ci-dessus concernant la sollicitation de paiements pourraient être considérées comme artificielles et mensongères, comme dans « C’est trop gros pour être vrai ». Bien sûr, il existe de faux comptes, et il faut être prudent. Cependant, il existe aussi de véritables « Cash Masters » avec lesquels la joie et le plaisir de donner peuvent être comblés.
