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    Accueil » LGBT Lifestyle » Le monkeypox n’est pas une « maladie des homosexuels » Il y a quelques nuances dans cette discussion, mais nous avons tous le devoir de le dire très clairement.

    Le monkeypox n’est pas une « maladie des homosexuels » Il y a quelques nuances dans cette discussion, mais nous avons tous le devoir de le dire très clairement.

    26 juillet 20225 minutes
    Dave Chappelle and Marjorie Taylor Greene
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    L’annonce faite samedi par le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), déclarant l’épidémie de monkeypox une urgence sanitaire mondiale, a lancé Internet dans un débat inlassable. À la lumière de la mésinformation et de la désinformation généralisées en ligne, il est important de clarifier certaines choses. Malgré ce que la représentante Marjorie Taylor Greene voudrait vous faire croire, la variole du singe n’est pas une IST. Dans le même ordre d’idées, malgré ce que dit Dave Chapelle, la variole du singe n’est pas non plus une maladie homosexuelle.

    Passons en revue la nuance

    Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentent actuellement la majorité des cas. Une étude publiée la semaine dernière dans le New England Journal of Medicine a révélé que 98% des infections dans un échantillon de 528 personnes se produisaient chez des hommes homosexuels ou bisexuels. Les États-Unis comptent près de 2 900 cas confirmés (~ 17 000 dans le monde) selon le CDC.

    Aussi vrai que cela puisse être, l’OMS a précisé que quelqu’un est sensible au virus. Ils ont également averti que le virus est transmissible par tout contact étroit ou intime. Le MPV ne se propage pas exclusivement à la suite d’une activité sexuelle comme le font les autres IST.

    Le MPV peut être transmis par contact avec des fluides corporels. Il peut également être transmis via des lésions cutanées, des sécrétions respiratoires et des objets contaminés, selon l’OMS. Cela peut inclure le partage de serviettes ou de vêtements non lavés, ou via des gouttelettes lors d’interactions en face à face

    Il est crucial que les groupes vulnérables aient accès aux tests et aux vaccins pour se protéger de ce virus. Cela signifie un accès direct pour les personnes les plus touchées, ici les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les femmes trans. Pour faciliter cela, la clarté sur les données actuelles est cruciale, mais nous avons également la responsabilité envers notre communauté de communiquer la complexité de ce problème.

    Ce qui est en jeu

    Pour les spectateurs gays, le discours entourant MPV sera très familier. Nous voyons déjà des dirigeants politiques et des célébrités répandre de la désinformation et de la désinformation sur le virus.

    Tweet de la représentante Marjorie Taylor Greene

    Hier, il a été annoncé que deux enfants aux États-Unis avaient contracté le MPV, et l’inévitable n’a pas tardé à se produire. La représentante du GOP, Marjorie Taylor Greene, s’est adressée à Twitter pour demander pourquoi les enfants attrapent le MPV « si la variole du singe est une maladie sexuellement transmissible ».

    Si Monkeypox est une maladie sexuellement transmissible, pourquoi les enfants l’attrapent-ils ? pic.twitter.com/mvgSlxZ0Pp

    — La représentante Marjorie Taylor Greene🇺🇸 (@RepMTG) 23 juillet 2022

    Si vous avez été attentif, vous saurez que c’est parce que la variole du singe n’est pas une IST. À une époque où les personnes LGBTQ+ sont étiquetées comme des « toiletteurs », une rhétorique comme celle-ci conduira à la violence contre les personnes vulnérables.

    Alejandra Caraballo, avocate et enseignante clinique à la Cyberlaw Clinic de la Harvard Law School, a répondu à Greene sur Twitter pour démystifier cette désinformation. « Maintenant, nous avons des membres du Congrès qui font un faux lien entre la variole du singe et les abus sexuels sur les enfants », a-t-elle écrit. « C’est tellement incroyablement dangereux et cela entraînera des violences contre les personnes LGBTQ ».

    Maintenant, nous avons des membres du Congrès qui font un faux lien entre la variole du singe et les abus sexuels sur les enfants. C’est tellement dangereux et cela entraînera de la violence contre les personnes LGBTQ.

    Monkeypox n’est pas une IST. pic.twitter.com/fIu3hEazn7

    – Alejandra Caraballo (@Esqueer_) 24 juillet 2022

    Commentaires de Dave Chapelle

    Dave Chapelle s’attire les foudres de la communauté LGBTQ+ depuis un certain temps déjà. Lors d’une apparition surprise à un spectacle à New York avec Chris Rock et Kevin Hart, Chapelle s’est prononcé contre les groupes qui protestaient contre son émission. Selon le Tribune, il les a qualifiés de « fous transgenres » et a également qualifié la variole du singe de « maladie des homosexuels ».

    Nous vivons littéralement dans les années 80 avec des personnes super influentes qui appellent la variole du singe « la maladie gay ». Alors oui, je dirais qu’il est absolument justifié que Dave Chappelle soit mis mal à l’aise alors qu’il continue ses diatribes transphobes et maintenant homophobes qu’il prétend être de la « comédie ».

    — 🏳️‍⚧️🏳️‍🌈🌹✨Jacqueline la moraliste éveillée✨ (@KaoticLeftist) 24 juillet 2022

    Comme beaucoup se sont empressés de le souligner, nous avons déjà vu ce que la stigmatisation homophobe peut faire à un virus. Personne ne bénéficiera de ce genre de discours haineux et faux à moins, bien sûr, que votre objectif ne soit de diaboliser les homosexuels. Selon l’OMS, « l’impact de la peur de la stigmatisation sur le comportement de recherche de soins chez les HSH » est un vaste domaine de préoccupation. Il est clair que la stigmatisation ne servira qu’à décourager le dépistage et à augmenter la probabilité de violence anti-gay.

    Monkeypox ne fait pas de discrimination

    Il n’est pas seulement possible de communiquer la nuance de cette épidémie, c’est crucial. Nous devons aux groupes vulnérables de ne pas édulcorer la vérité. Nous devons également au public de clarifier une chose. Ils peuvent faire de la discrimination, mais s’ils en ont l’occasion, le monkeypox ne le fera pas.

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    Mathias Gerdy

    Après avoir fait ses premiers pas dans la presse féminine, Mathias Gerdy a fondé le site Gayvox en tant que journaliste indépendant pour écrire sur ce qui lui tenait à cœur : la cause LGBT.

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